Algérie

Quatre dealers mis hors d'état de nuire


Quatre dealers mis hors d'état de nuire
Des sources sécuritaires font état de l'arrestation de 4 personnes impliquées dans un trafic de drogue par les éléments de la gendarmerie de Aïn Hsainia, dans la wilaya de Guelma qui étaient en position dans un barrage dressé sur la RN 20 reliant Guelma à Constantine.
Les gendarmes ont suspecté deux individus âgés de 24 à 30 ans qui étaient à bord d'un véhicule de marque Renault Clio et après une fouille minutieuse, ils ont trouvé une quantité de 2 kg de kif traité et 990 comprimés de psychotropes cachés à l'intérieur de la voiture en question. Conduits aux locaux de la gendarmerie, les trafiquants passèrent aux aveux en dénonçant leurs complices originaires de la wilaya de Constantine qui, à leur tour, ont été capturés en possession d'une mince quantité de drogue, a-t-on appris encore. En 2012, c'était une année difficile pour la lutte contre les narcotrafiquants et autres usagers de drogue. Selon l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie, plus de 18 000 personnes au total sont passées devant les tribunaux algériens pour des affaires liées à la drogue. Parmi elles, 142 femmes. Soit 14 234 individus ont été jugés pour notamment des affaires de détention et de consommation de drogue et 4 281 autres pour d trafic et commercialisation de drogue, a souligné le directeur général de l'Office, M. Zougar . Pendant le seul mois de mars 2012, il a été saisi une énorme quantité estimée à plus de 157 tonnes de résine de cannabis, soit une augmentation de plus de 100 tonnes par rapport à l'année 2011. Selon l'avis des spécialistes, l'Algérie demeure un espace de transit de la drogue, alors faut-il pavoiser pour autant ' Certainement pas quand on sait que la consommation de drogue en Algérie est en constante augmentation. Néanmoins, une étude menée par les différents services de sécurité révèle que 90% des marchandises saisies ces dernières années étaient destinées au marché européen et au Moyen-Orient. L'analyse des statistiques nous démontre clairement que l'Algérie connaît une évolution constante du business de la drogue de nos jours. Il est vrai que l'Algérie est classé loin derrière des pays où la drogue fait des ravages. Il n'en demeure pas moins que l'inquiétude vient du fait que le phénomène explose littéralement dans le milieu des jeunes. 80% des toxicomanes ou consommateurs occasionnels sont âgés entre 12 et 35 ans. Ils se recrutent davantage chez les garçons et les hommes que chez la gent féminine et de plus en plus en milieu scolaire. Vol d'un portefeuille qui contenait du kif Le tribunal d'Annaba a jugé une affaire de kif dont l'auteur était un certain Ahmed domicilié dans la région de la Plaine Ouest de la ville. Les faits remontent au mois de janvier 2012, quand la victime, un dénommé Ali, décide d'aller faire un petit tour au marché informel de vendeurs à la sauvette qui se tient quotidiennement dans la ville. Attiré par un attroupement, le jeune homme se dirige vers un stand de fortune où il découvre une marchandise composée de produits divers comme tubes de dentifrices, brosses à dents qui sont cédés à des prix dérisoires. Il tire un billet de 500 DA pour acheter les produits dont il a besoin et remet la monnaie dans son portefeuille qu'il glisse dans sa poche. A ce moment précis, il a été repéré par un pickpocket qui lors d'une bousculade lui subtilisa toutes ses économies et Ali ne s'aperçoit de rien. Heureusement qu'un policier en civil a pu intervenir à temps pour arrêter le voleur et une fois conduit au poste de police, ils découvrent sur lui le portefeuille et un morceau de kif. L'accusé fut inculpé pour vol et usage de stupéfiants et durant son procès, il a nié les charges qui pesaient sur lui mais assure que le kif appartenait à la victime. L'explication invoquée par le mis en cause n'est pas de l'avis du ministère public qui a requis à son encontre une peine de cinq ans de prison. Son avocat insiste sur le fait que son client est coupable de vol seulement et réclame pour lui les circonstances atténuantes. Après délibérations, Ahmed a été condamné à 18 mois d'emprisonnement ferme et une amende de 5 000 DA.
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