QUATRE ATTENTATS ET QUATRE ÉCHECS

Le glas a sonné pour le Gspc
Les coups portés contre le Gspc par les forces de sécurité ont considérablement réduit les capacités de nuisance de cette organisation criminelle. L’année 2007 a, certes, été une période où le Gspc dirigé par le sinistre Abdelmalek Droukdel alias Abou Mossaâb Abd El Ouadoud a sévi remarquablement en commettant plusieurs attentats spectaculaires. Des crimes abjects et des attaques suicides ayant coûté la vie à des éléments des services de sécurité et aux populations.En revanche, l’année 2008 a été une période d’échecs caractérisée des groupes armés.Alors que ces éléments, même les plus redoutables, tombent l’un après l’autre, ce qu’on appelle Al Qaîda au Maghreb islamique a essuyé quatre échecs et pas des moindres, lors de la récente période.Quatre échecs veulent dire quatre attentats suicides ratés. Le dernier de ces attentats a été commis à Tizi Ouzou et causé des blessures à 25 personnes. Cette action loupée intervient quelque jours seulement après la neutralisation définitive de l’un des plus anciens, de l’élément du Gspc, ayant également activé au profit du GIA, l’émir Sghir Mourad alias Mourad El Pompier né en 1965. Le sinistre terroriste a été abattu vendredi dernier, à Boumerdès.En voulant cibler les services de sécurité, le Gspc, par ses tentatives subversives, a causé en réalité de graves dégâts aux citoyens. Si le renseignement a largement contribué à faire avorter plusieurs actions terroristes et repousser des attaques, les citoyens aussi y sont pour beaucoup dans ces actions. C’est le cas dans l’attentat récemment perpétré à Lakhdaria où les terroristes ont été qualifiés de «ridicules» du fait, d’abord qu’ils soient engagés dans une guerre absurde à la base infondée et sans raison, mais aussi dans une cause vaine contre l’Etat et le peuple algériens. C’est le cas de le dire, puisque aujourd’hui, les terroristes qui sont toujours au maquis tentent de survivre. Le 8 juin dernier, un attentat suicide perpétré également à Lakhdaria contre des employés a aussi été une totale défaite, même si, malheureusement, il y a eu mort de personnes dont un ressortissant français et son chauffeur de nationalité algérienne.Avec toutes ces tentatives, le Gspc n’aura aucune satisfaction. Preuve en est, cette organisation met du temps à revendiquer ces projets et ses actes de terreur. Selon des sources sécuritaires, il a été noté que le Gspc et plus que jamais déstabilisé.Traquée de partout, cette organisation criminelle vit même l’enfer des tiraillements internes pour une question de cache, de nourriture et de contrôle du butin du racket. A cela s’ajoute, l’absence totale de soutien logistique. Le dispositif sécuritaire appliqué sur le territoire national se déploie en fonction du trafic d’armes et par conséquent toutes les tentatives d’acheminer des lots d’armes sont vouées à l’échec. Les seules sources qui restent profitables au Gspc demeurent le trafic de drogue et a un degré moindre, le trafic de sable et les réseaux d’immigrations clandestines. La fin du Gspc n’est pas pour demain, mais elle est inéluctable.Le recours au kidnapping, aux rackets des pauvres citoyens dans de faux barrages seraient pour les services de sécurité un indice majeur de cette fin inévitable.