Algérie

Quatre ans de prison requis contre un Malien



Le trafic de faux billets prend de l'ampleur
Avant ce procès, le juge a examiné le cas d'un jeune accusé d'avoir brûlé le drapeau national. Il a été condamné à six mois de prison.
Le tribunal de la ville de Tizi Ouzou a examiné hier, l'affaire du réseau de trafic de billets de banque démantelé le mois de septembre de l'année dernière. Trois accusés dont deux, arrêtés, comparaissaient devant le juge, hier.
Un Malien âgé de 23 ans, Sangor Aboubakr Yaya et un Algérien, vétérinaire de profession, Meknin Redouane ont répondu aux questions du juge alors que Saâda Mokrane était encore en fuite.
Le parquet a requis une peine de 4 ans pour les trois accusés. Lors de l'audience, les deux accusés qui comparaissaient ont nié les faits qui leur ont été reprochés.
Pour le Malien Sagor Aboubak Yaya, ses complices l'ont induit en erreur en lui faisant transporter une mallette dont il ignorait le contenu.
L'accusé, marié et père d'une petite fille de 2 ans et demi, dont la petite famille était présente au procès, a accepté de transmettre la mallette parce qu'il avait besoin de travail. Et c'est justement ce que lui avait promis son complice en retour, en l'assurant de lui procurer un emploi dans la ville de Tizi-Ouzou.
Pour sa part, Meknin Redouane, vétérinaire de profession, avait plaidé son innocence arguant ne pas savoir que l'argent contenu dans la mallette était constitué de faux billets de banque, l'essentiel étant pour lui, que son interlocuteur, l'accusé en fuite, lui verse un prêt pour la réalisation d'un projet. Le parquet de son côté a requis une peine de 4 années à l'encontre de tous les accusés.
Avant ce procès, le juge a examiné le cas d'un jeune accusé d'avoir brûlé le drapeau national.
L'accusé a écopé d'une peine de 6 mois de prison ferme et de 6 autres mois de sursis. Il a été libéré étant donné qu'il a déjà purgé les 6 mois de prison ferme. En fait, cette présente session qui durera jusqu'au 5 mai sera marquée par de nombreux procès relatifs au banditisme et aux réseaux de trafic de drogue.
Ce fléau qui empoisonne la société algérienne en général et la cellule familiale en particulier a pris des proportions alarmantes ces dernières années.
C'est d'ailleurs ce qui fait que la lutte contre les réseaux s'intensifie de la part des services de sécurité. Récemment, c'est un vaste réseau criminels qui a été démantelé par les services de la police de la daïra de Ouaguenoun.
Les membres de ce groupe qui étaient en possession de trois kilos de kif traité étaient originaires de plusieurs wilayas.
L'été dernier, la lutte a permis le démantèlement, toujours à Ouaguenoun, d'un vaste réseau de trafic de stupéfiants aux ramifications internationales.
Le chef de groupe originaire de la wilaya de Khenchela a été intercepté avec sa femme dans leur véhicule à Ouaguenoun.
Les quantités de drogue en leur possession étaient astronomiques.
Les membres du réseau dont des Africains de plusieurs nationalités, transportaient pour la vente quelque 26 kilos de kif traité.
Enfin, il est à noter également que les réseaux commençaient réellement à prendre des allures de véritables cartels.
Les moyens retrouvés lors des opérations renseignent sur les capacités de nuisance de ces derniers. Des véhicules et du matériel sophistiqué ont été utilisés par les narcotrafiquants.


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