Quartiers résidentiels de Draa Ben Khedda

Sit-in contre la dilapidation des espaces vertsLes espaces verts sont de nouveau au devant de la scène. Des citoyens de la ville de Draa Ben Khedda, à l’Ouest de Tizi-Ouzou, ont exprimé hier leur refus de voir ces espaces cédés aux coopératives immobilières. Les habitants des cités des 400-logements, des 200-logements, Mahmoudi et DNC de Draa Ben Khedda ont observé, hier devant le siège de la wilaya de Tizi-Ouzou, un sit-in de protestation contre la dilapidation des espaces verts. Les protestataires ont tenu ainsi à s’élever, et de la plus forte manière, contre ce qu’ils appellent le dépeçage des espaces verts situés entre les bâtiments des quartiers précités. L’esplanade située devant la cité administrative de Tizi-Ouzou était rudement animée hier dans la matinée. Les protestataires, occupant les lieux, ont étalé des banderoles portant des slogans hostiles à la «maffia du foncier» et appelant à la cessation de la dilapidation des espaces verts des cités. «Nous sommes là pour dire non à cette pratique et essayer d’arrêter le détournement des espaces verts au profit de citoyens dont la plupart possèdent d’ailleurs des logements et dépendances!» affirment les manifestants rassemblés à Draa Ben Khedda. Ils ajoutent même que «plusieurs bénéficiaires sont membres dans d’autres coopératives d’habitations» en soulignant que «cela a pourtant été porté à la connaissance du P/APC et du chef de daïra, «hélas en vain». A travers le sit-in observé hier, les contestataires ont tenu -selon leurs déclarations- à interpeller le wali, «ultime recours» selon eux «avant d’engager des actions encore plus radicales si aucune réponse ne leur parvient». Il faut dire que le sit-in s’est poursuivi durant une bonne partie de la journée et le wali, M. Mazouz El-Hocine a accepté de recevoir une délégation des protestataires pour discuter du problème et trouver les solutions adéquates surtout que l’effervescence ne cesse de prendre de l’ampleur. En témoigne l’occupation de la RN12 durant la matinée. M. Chabane