A Oran et à observer de l'extérieur la politique locale de la wilaya et de la direction d'urbanisme, nous ne pouvons que la qualifier d'évasive. Sinon comment faire pour s'expliquer le massacre qui se produit aux Planteurs, notamment quand on procède au déplacement des habitants de ce quartier pour créer un autre «Planteurs» à Haï Sabbah et ses environs où il est dangereux de circuler au-delà de certaines heures. Sans oublier les injustices relatives à l'attribution des logements inadaptés à la taille des familles déshéritées qui se déclarent sur fond de tension sociale (). Pour peu que la politique de la ville actuelle démolisse ce quartier qu'elle juge illicite, insalubre et vétuste, elle ne saurait prétendre à un quelconque qualificatif social. Cette politique semble ne pas prendre en considération les réseaux de solidarité sociale qui se sont noués, au fil des années, parmi les populations pauvres des Planteurs et qui prenaient, jusqu'alors, en charge quelques besoins de certains jeunes (pour la plupart chômeurs), obligés aujourd'hui de recourir aux agressions, aux rackets et à d'autres formes de vols pour survivre.
LES NOUVEAUX QUARTIERS DE L'INSECURITE
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Posté Le : 19/07/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Benkoula Sidi Mohamed El-Habib*
Source : www.lequotidien-oran.com