Algérie

Quartier de Saint Pierre: Une tentative de squat d'une terrasse mise en échec



Une nouvelle tentative de squat d'espace public a été avortée par les services de la délégation communale «El Emir». L'opération s'est déroulée, cette semaine, en plein centre-ville, dans le quartier de St Pierre lorsqu'un individu a tenté de construire une habitation illicite sur une terrasse d'un immeuble sis à la rue Frères El Houari. Les sorties d'inspection et de contrôle effectuées dans le cadre de cette lutte sans merci contre l'occupation illégale d'espaces publics ont permis de localiser la bâtisse et stopper cette tentative.Des agents de la 17ème Sûreté urbaine et des éléments de la police de l'Urbanisme et de la Protection de l'environnement (PUPE) ont accompagné les services de la délégation communale ‘El Emir' ce qui a permis également de saisir les matériaux de construction.
Des procédures ont été engagées à l'encontre du contrevenant. En effet, le squat des terrasses prend de plus de plus d'ampleur dans plusieurs quartiers de la ville d'Oran. Plusieurs immeubles au cachet architectural sont désormais livrés à ce phénomène. Une véritable plaie pour le patrimoine immobilier d'Oran. Il suffit de sillonner les principales artères du centre-ville pour constater la gravité de la situation, car les familles qui occupent les lieux n'hésitent pas à transformer une buanderie, un bien commun, en une habitation ou carrément à construire un appartement au point de défigurer toute la bâtisse. Cet état de fait risque d'engendrer le pire pour de nombreux habitants qui ont tenu à dénoncer les conséquences d'un tel phénomène. Car, en plus de la vétusté de certains immeubles, ériger une habitation sur un étage ou deux met en péril la vie de tous les occupants, estime-t-on du côté des riverains qui lancent un appel aux autorités locales pour lancer des opérations de contrôle afin de stopper cette dérive. A l'exception des immeubles propriétés privées qui ont su préserver ce patrimoine, toutes les bâtisses biens publics sont confrontées à «ces bidonvilles intra-muros», de quoi susciter la colère de nombreux Oranais jaloux de leur ville.


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