QUARTIER DE L'HIPPODROME D'ORAN

Depuis 2006, les r'sidents du quartier de l'hippodrome d'oran subissent un d'sagr'ment qu'ils qualifient eux-m'mes de 'v'ritable calvaire? en raison de la pr'sence de chambres froides fonctionnant sans discontinuit?.De jour comme de nuit, les habitants de ce quartier r'sidentiel pr's de Saint- Eug'ne doivent supporter les bruits engendr's par les moteurs et la ventilation de ces chambres froides. Et cela sans oublier les va-et-vient, tout aussi incessants, des camions qui, ? leur tour, repr'sentent un danger pour les enfants qui se rendent ? l?'cole. Depuis des ann'es, des d'marches ont 't? entreprises aupr's des autorit's locales pour les alerter sur cette situation insupportable et demander une d'localisation de ces chambres froides. S'appuyant sur une r'glementation qui, dans les faits, interdit l'installation d'activit's de ce type en milieu urbain, les habitants esp'raient se voir d'livrer de cette nuisance par une d'cision de d'localisation. En vain, puisque depuis 6 ans rien n'a 'volu?. Et beaucoup s'interrogent sur ce silence des pouvoirs publics et leurs inactions. Par ailleurs, cet appel des r'sidents du quartier de l'hippodrome met en relief un aspect plus largement r'pandu et trop souvent occult? en mati're d'am'nagement et de d'veloppement urbains. En effet, ces derni'res ann'es, dans pratiquement tous les quartiers d'oran, l'on assiste inexorablement ? la disparition de la notion de 'r'sidence?, mise ? mal par la multiplication des services, commerces, y compris des ateliers s'installant d'sormais dans plusieurs quartiers r'sidentiels et en milieu urbain. Stress, sentiment d'ins'curit?, nuisance pour la sant? selon l'activit?, tels sont les maux que l'on rencontre le plus souvent et qui empoisonnent la vie des habitants.