Algérie

Quartier 130 logements de Berrahal : Entre nuisance sonore et fuites d'eau potable



Une gigantesque fuite d'eau potable est signalée depuis plus de deux mois à la cité 130 logements du chef-lieu de la commune de Berrahal, 30 km à l'ouest de Annaba. Ainsi, l'on déplore la perte, au quotidien, de centaines de mètres cubes d'eau qui se déversent dans la nature à chaque fois que les foyers sont alimentés, rapportent les habitants. « Les dégâts commencent dès le début de la distribution d'eau au profit des habitants de ladite cité, plus précisément à 6 h et se poursuivent jusqu'au soir », affirme un des locataires de la cité, dont le réseau d'alimentation est jugé, à certains endroits, très défectueux. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, depuis plus d'une décennie, chaque année, plusieurs interventions de réparation ont ciblé cette même fuite d'eau, sans pour autant y arriver à bout, une fois pour toute. Les responsables de SEAAL, en charge de la gestion de l'eau potable à Annaba, pointent le doigt en direction des poids lourds qui empruntent depuis un certain temps, et sans cesse, la route principale de cette cité.En effet, près d'une année après le lancement des travaux de la réalisation de la nouvelle gare ferroviaire de Berrahal, les habitants de ladite cité, située dans les environs immédiats, vivent le calvaire au quotidien.Devant le danger et la nuisance sonore que génèrent des centaines de camions de gros tonnage et autres engins lourds (bulldozers, Clark'), qui passent quotidiennement par ce quartier paisible, les résidants ne savent plus à quel saint se vouer ou à quelle porte frapper pour dénoncer cette situation. « C'est surtout la vie de nos bambins, ceux principalement en bas âge, qui est quotidiennement menacée par le passage des centaines de camions de gros tonnage qui empruntent l'unique route traversant la cité », confirmera un cadre de l'APC. Ainsi, en plus des dégâts provenant de la fuite d'eau en question, les habitants endurent, matin et soir, l'incessant va-et-vient des camions avec le bruit des moteurs, les gaz brûlés et les poussières. Selon eux, les gens n'arrivent plus à se reposer. Ils disent à ce propos : « Il est quasiment impossible de fermer l''il pendant la journée, voire une bonne partie de la nuit, ce qui nous empêche d'avoir la moindre tranquillité et d'ailleurs le stress généré du fait de cette situation est devenu, au fil des jours, insupportable a tel point que l'agressivité est visible sur tous les visages. »


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