Il y a fort à parier que les supporters du Portugal et de l'Allemagne se sont réjouis lorsqu'ils ont pris connaissance des adversaires respectifs de leurs favoris à savoir la république Tchèque et la Grèce que personne n'attendait à ce stade de la compétition. En apparence, ils n'ont pas tout à fait tort, car arracher la qualification dans « le groupe de la mort » signifie que les équipes du Portugal et de l'Allemagne ont de solides arguments. Au Portugal, les médias ne tarissent pas d'éloges sur leur équipe et son capitaine retrouvé Ronaldo qui, après le revers essuyé face à l'Allemagne, se sont ressaisis de façon progressive, en écartant de leur chemin les Danois avant de battre une équipe des Pays-Bas en plein désarroi. Il est cependant utile de rappeler que les Portugais ont utilisé l'arme du contre à merveille. Et, comme chaque match à ses propres particularités, il serait vain de s'attendre à un scénario identique. D'abord, parce que les Tchèques n'ont pas la même culture que les Hollandais et qu'ils vont « accepter » d'être dominés. Les coéquipiers du gardien Cech sont partisans du jeu en contres, et tout indique qu'ils vont utiliser la même stratégie. Ils ont vu comment les Ronaldo, Nani et Postiga savent profiter des espaces. Il reste à savoir comment les attaquants lusitaniens seront « pris en charge », chaque option ayant des avantages et des inconvénients. Dans les duels, ils devront se méfier de la vitesse d'intervention et de course des attaquants portugais qui n'hésitent pas à provoquer les fautes, surtout à proximité ou dans la surface. La défense de zone et la « couverture » du partenaire demeure l'autre stratégie.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 21/06/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Adjal Lahouari
Source : www.lequotidien-oran.com