Au moins 40 stations d'épuration sont nécessaires au traitement des rejets de plusieurs quartiers où les réseaux sont vétustes ou souffrant d'anomalies techniques, apprend-on de source du département de l'hydraulique estimant le taux deraccordement aux réseaux d'assainissement à seulement 70% sur le territoire de la wilaya d'Alger.
Les experts disent qu'« il faut impérativement doter une dizaine de communes parmi les 57 de la capitale de nouveaux équipements liés à l'usage hydrique », c'est-à-dire procéder à la pose de nouvelles installations permettant l'évacuation des eaux usées dans les sites de peuplement. Ce phénomène, remarque-t-on, s'est aggravé suite à l'insécurité ayant régné la décennie écoulée. En plus, le traitement de ce genre des eaux coûte un peu cher du fait que d'importantes enveloppes financières ont été consommées pour traiter 750 millions de mètres cubes durant les dernières années. Eu égard à la situation actuelle, il faudra engager davantage de fonds pour arriver à traiter les 600 millions de m3 des eaux polluées, poursuit la même source. En outre, les services techniques estiment plus coûteuse la facture de l'assainissement de la situation, « si on prend en compte les dégâts subis par les réseaux fragiles ou mal posés dans de nombreuses localités semi-urbaines, sans parler de vétustes réseaux situés même dans les quartiers de la capitale.
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Posté Le : 19/08/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : E. Y.
Source : www.elwatan.com