Algérie

Quand un sous-préfet dénonçait la torture



? Un nouvel ouvrage, intitulé Le Journal d'un pacificateur, vient de lever le voile sur une partie des crimes perpétrés par le colonialisme français en Algérie.L'auteur Hugues Robert relate son histoire et celle de son père, Jean-Marie Robert, ancien sous-préfet à Akbou, à Béjaïa.
"J'ai alors découvert comment mon père était finalement pour l'Algérie algérienne et contre le système colonial qui n'a rien fait pour ce pays en 130 ans de décolonisation", raconte-t-il, révélant que son père était le premier officiel français à dénoncer les exactions de l'armée française et les exécutions sommaires des Algériens.
"Mon père a donc protesté auprès des généraux en leur disant : 'On a libéré les camps nazis, mais vous en avez mis en place d'autres ici'", témoigne encore l'auteur qui s'est référé à des documents inédits et à des centaines de lettres retrouvées en 2017.


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