Algérie

Quand un homme se transforme en ouragan Violence conjugale



Quand un homme se transforme en ouragan                                    Violence conjugale
On entend souvent des gens dire que nombre de nos concitoyens ne sont que des tubes digestifs... On entend d'autres avancer aussi que certaines personnes sont capables de tout si on porte atteinte à leur estomac. Ont-ils tort ' Ont-ils raison ' Y a-t-il de l'exagération dans ces affirmations ' Avant de porter un jugement, prenez connaissance de cette affaire qui a eu lieu il y a une vingtaine de jours à Boufarik, durant le mois de Ramadan.
Halima est une femme heureuse. Elle s'est mariée il y a deux ans avec Nassim. Un jeune homme élégant, gentil, instruit, calme et qui n'a aucun vice. Toutes les femmes vous diront qu'il est rare de tomber sur un homme aussi exemplaire.
Ce jour-là, il faisait une chaleur des plus torrides. A 16h, Nassim ferma son magasin de prêt-à-porter pour hommes, pour rentrer chez lui. De toutes les façons, hormis celui qui avait trait à la nourriture sous toutes ses formes, le commerce est au point mort durant Ramadhan. Dans la tête de l'homme de 38 ans, le scénario était clair : il prendrait une bonne douche et s'allongerait au salon sous le climatiseur face à la télé jusqu'à la rupture du jeûne. Mais c'était un autre scénario qui sera mis douloureusement en scène.
Nassim trouva sa femme allongée sur le canapé du salon, les yeux rivés sur un feuilleton arabe d'une chaîne satellitaire.
-Ah ! tu es là, Halima... Tu nous prépares un repas léger aujourd'hui, à ce que je vois '
Elle lui répondit évasivement.
-Attends un moment Nassim... dans une ou deux minutes le feuilleton se termine.
Le jeune mari sortit du salon et se rendit à la cuisine où il avait l'habitude de rentrer pour jeter un coup d''il dans les casseroles et les marmites. Là, une grosse surprise l'attendait. Le « f'tour » ne serait pas léger parce qu'il n'y avait pas de « f'tour » du tout !
Mais elle est folle cette femme ! se dit-il. D'habitude à 14h déjà tous les feux de la cuisine sont allumés et occupés ! Mais qu'est-ce qu'il lui prend ' Elle est en grève ou quoi '
Il retourna au salon et il trouva sa femme en train de zapper.
- Hé ! que fais-tu, Halima '
-Ça se voit, non ' Je regarde ce qu'il y a sur les autres chaînes...
-Et il n'y a pas de « f'tour » aujourd'hui '
-Si. Nous mangerons les restes d'hier...
-Nous mangerons les restes d'hier ' Tu parles sérieusement '
- Oui, bien sûr... je réchaufferai tout au micro-ondes...
Nassim, qui d'habitude était quelqu'un de gentil et de très calme, saisit sa femme par les cheveux et l'obligea à se lever du canapé. Après quoi, il la frappa plusieurs fois, à coups de poings, à coups de pieds et avec tout ce qui lui tombait sous la main. Et pendant ce temps, la malheureuse hurlait à tue-tête. Quand son mari s'éloigna d'elle, Halima s'était transformée en épave humaine. Le frère aîné de Halima qui habitait non loin de là s'était rendu en courant chez sa s'ur. Mais il eut beau sonner et frapper à la porte, Nassim ne lui ouvrit pas. En désespoir de cause, il se rendit au poste de police. Trois policiers l'accompagnèrent. Quand Nassim eut su que c'étaient des policiers qui frappaient à la porte, il ouvrit enfin. Ils trouvèrent Halima allongée sur le sol, son visage en sang. A demi inconsciente, elle n'avait même plus la force de crier pour demander de l'aide. La jeune femme fut emmenée à l'hôpital et son mari fut conduit au poste de police.
Nassim expliqua aux policiers que sa femme lui menait la vie dure depuis qu'il avait refusé qu'elle se rende à un mariage.
Quant à Halima, une fois qu'elle eut bénéficié des soins nécessaires (elle avait notamment un bras et une jambes brisés et deux dents cassées), elle expliqua que son frère qui habitait non loin de chez elle, les avait invités à rompre le jeûne avec eux. Elle voulait en faire la surprise à Nassim... mais elle n'avait pas prévu que sa réaction serait aussi foudroyante.
Cette affaire sera traitée dans les tout prochains jours par le tribunal de Boufarik.
On entend souvent des gens dire que nombre de nos concitoyens ne sont que des tubes digestifs... On entend d'autres avancer aussi que certaines personnes sont capables de tout si on porte atteinte à leur estomac. Ont-ils tort ' Ont-ils raison ' Y a-t-il de l'exagération dans ces affirmations ' Avant de porter un jugement, prenez connaissance de cette affaire qui a eu lieu il y a une vingtaine de jours à Boufarik, durant le mois de Ramadan.
Halima est une femme heureuse. Elle s'est mariée il y a deux ans avec Nassim. Un jeune homme élégant, gentil, instruit, calme et qui n'a aucun vice. Toutes les femmes vous diront qu'il est rare de tomber sur un homme aussi exemplaire.
Ce jour-là, il faisait une chaleur des plus torrides. A 16h, Nassim ferma son magasin de prêt-à-porter pour hommes, pour rentrer chez lui. De toutes les façons, hormis celui qui avait trait à la nourriture sous toutes ses formes, le commerce est au point mort durant Ramadhan. Dans la tête de l'homme de 38 ans, le scénario était clair : il prendrait une bonne douche et s'allongerait au salon sous le climatiseur face à la télé jusqu'à la rupture du jeûne. Mais c'était un autre scénario qui sera mis douloureusement en scène.
Nassim trouva sa femme allongée sur le canapé du salon, les yeux rivés sur un feuilleton arabe d'une chaîne satellitaire.
-Ah ! tu es là, Halima... Tu nous prépares un repas léger aujourd'hui, à ce que je vois '
Elle lui répondit évasivement.
-Attends un moment Nassim... dans une ou deux minutes le feuilleton se termine.
Le jeune mari sortit du salon et se rendit à la cuisine où il avait l'habitude de rentrer pour jeter un coup d''il dans les casseroles et les marmites. Là, une grosse surprise l'attendait. Le « f'tour » ne serait pas léger parce qu'il n'y avait pas de « f'tour » du tout !
Mais elle est folle cette femme ! se dit-il. D'habitude à 14h déjà tous les feux de la cuisine sont allumés et occupés ! Mais qu'est-ce qu'il lui prend ' Elle est en grève ou quoi '
Il retourna au salon et il trouva sa femme en train de zapper.
- Hé ! que fais-tu, Halima '
-Ça se voit, non ' Je regarde ce qu'il y a sur les autres chaînes...
-Et il n'y a pas de « f'tour » aujourd'hui '
-Si. Nous mangerons les restes d'hier...
-Nous mangerons les restes d'hier ' Tu parles sérieusement '
- Oui, bien sûr... je réchaufferai tout au micro-ondes...
Nassim, qui d'habitude était quelqu'un de gentil et de très calme, saisit sa femme par les cheveux et l'obligea à se lever du canapé. Après quoi, il la frappa plusieurs fois, à coups de poings, à coups de pieds et avec tout ce qui lui tombait sous la main. Et pendant ce temps, la malheureuse hurlait à tue-tête. Quand son mari s'éloigna d'elle, Halima s'était transformée en épave humaine. Le frère aîné de Halima qui habitait non loin de là s'était rendu en courant chez sa s'ur. Mais il eut beau sonner et frapper à la porte, Nassim ne lui ouvrit pas. En désespoir de cause, il se rendit au poste de police. Trois policiers l'accompagnèrent. Quand Nassim eut su que c'étaient des policiers qui frappaient à la porte, il ouvrit enfin. Ils trouvèrent Halima allongée sur le sol, son visage en sang. A demi inconsciente, elle n'avait même plus la force de crier pour demander de l'aide. La jeune femme fut emmenée à l'hôpital et son mari fut conduit au poste de police.
Nassim expliqua aux policiers que sa femme lui menait la vie dure depuis qu'il avait refusé qu'elle se rende à un mariage.
Quant à Halima, une fois qu'elle eut bénéficié des soins nécessaires (elle avait notamment un bras et une jambes brisés et deux dents cassées), elle expliqua que son frère qui habitait non loin de chez elle, les avait invités à rompre le jeûne avec eux. Elle voulait en faire la surprise à Nassim... mais elle n'avait pas prévu que sa réaction serait aussi foudroyante.
Cette affaire sera traitée dans les tout prochains jours par le tribunal de Boufarik.


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