Algérie

Quand Tarek Ben Amar s'intéresse à l'histoire de Aldjia l'Algérienne



Quand Tarek Ben Amar s'intéresse à l'histoire de Aldjia l'Algérienne
Au moment où la polémique s'est déclenchée sur l'adaptation au cinéma du film sur la vie de Djamila Bouhired, le producteur tunisien Tarek Ben Amar se prépare à adapter au cinéma l'histoire d'une résistante inconnue des manuels scolaires et de l'histoire officielle, celle de l'héroïne de Souk Ahras et fille de cheikh Bouaziz ben Nacer, seigneur des Hanencha (Souk-Ahras), confédération qui résista longtemps aux tentatives faites par les pachas de Constantine et de Tunis pour la soumettre. En 1724 donc, les beys de Constantine et de Tunis essayèrent de soumettre le seigneur des Hanencha en l'attaquant. Bouaziz fut attaqué et défait par Hossein, bey de Constantine, qui lui enleva 8000 chameaux, les boeufs et même les tentes. Le bey, non content de cette capture, voulut le prendre et le faire périr. Il laissa son khalife le poursuivre, avec l'armée turque. Bouaziz fit assembler ses troupes pour les encourager à se défendre; mais il trouva des esprits faibles qui, face à l'avantage que les Turcs venaient de remporter, perdirent courage et lui dirent nettement qu'ils avaient résolu de se soumettre. Le pauvre cheikh était au désespoir et se voyait perdu, lorsque sa fille, prénommée Aldjia, se fit apporter ses vêtements les plus beaux et, s'étant vêtue, monta à cheval, appela les femmes et les filles, parentes ou amies, qui montèrent aussi à cheval pour faire la guerre aux Turcs. Ebloui par l'histoire de cette femme exceptionnelle de l'Est algérien, qui résista héroïquement au puissant bey de Constantine, l'influent producteur franco-tunisien compte faire de sa vie de rebelle, un film qui sortira dans les prochains mois. Il faut dire que Tarek Ben Amar qui est amoureux des histoires des Milles et Une Nuit, a, avec sa société Cartago, produit une grande oeuvre dans le même sillage: «L'Or noir» avec en vedette l'acteur franco-algérien Tahar Rahim. «L'Or noir» qui est un film d'aventure franco-qatario-italien réalisé par Jean-Jacques Annaud se voulait comme une inspiration du film Lawrence d'Arabie de David Lean. C'était avant tout une adaptation cinématographique du roman La Soif noire de Hans Ruesch, publié en France en 1961. Le film a été tourné en Tunisie en pleine révolution et chute de Ben Ali, ce qui a conduit le transfert de la production en grande partie au Qatar. La production d'un film sur l'histoire de l'Algérie ne signifie pas que le producteur va réaliser le film en Algérie. Le producteur possède un important studio à Beni Arrous dans lequel a été tournée la série Achour El Acher, le reste pourrait être tourné dans le désert du Qatar.[email protected]/* */


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