Algérie

Quand Nikki Haley élude le fond du problème israélo-palestinien



Lors de la réunion mensuelle du Conseil de sécurité sur le Proche-Orient qui s'est déroulée le 24 juillet et en réplique aux critiques dont son pays a été la cible pour son alignement inconditionnel derrière l'Etat sioniste qui lui fait contribuer à sa terrible et ignominieuse politique génocidaire à l'encontre du peuple palestinienne et de la population gazaouie en particulier, Nikki Haley, l'ambassadrice américaine auprès de l'ONU, s'en est prise aux Etats arabes en leur imputant la responsabilité de l'éternisation du conflit israélo-palestinien et du sort dramatique qui en résulte pour le peuple palestinien. Plus sioniste que les plus sionistes d'entre les Israéliens, elle ne pouvait évidemment qu'absoudre Israël et attaquer les Etats arabes qui, il est vrai, prêtent le flanc à ses accusations par un manque flagrant de solidarité avec les Palestiniens et leur passivité devant les traitements auxquels l'Etat sioniste les soumet.La diatribe anti-arabe de Nikki Haley a constitué une tentative de détourner le débat sur la question de fond qui demeure pendante s'agissant du conflit israélo-palestinien qui est celle de l'occupation israélienne des territoires palestiniens, de la colonisation juive qui en a découlé et s'est intensifiée et auxquelles Israël refuse de mettre fin malgré les résolutions onusiennes, encouragé et protégé par la plus grande puissance mondiale que sont les Etats-Unis. Si cette réalité n'attenue pas la lâcheté de la plupart des pays arabes à l'égard des Palestiniens, elle ne se perpétue pas pourtant par leur faute mais par la protection accordée sans condition ni restriction à l'Etat sioniste par les Etats-Unis qui le conforte dans son rejet de toutes les initiatives qui ont eu pour intention de faire s'accorder Israéliens et Palestiniens sur un plan de paix basé sur la recherche d'une solution juste et équitable. Dont celle en particulier présentée par ces Etats arabes qu'a accablés à l'ONU la sulfureuse ambassadrice américaine que même son pays avait considérée comme équilibrée et méritant d'être acceptée par Israël dans l'intérêt de sa sécurité nationale et de son intégration pacifique dans le concert des Etats de la région.
Le déni de ces vérités est la marque prégnante de la politique proche-orientale américaine qui s'est accentuée avec l'arrivée à la Maison Blanche de Donald Trump et l'équipe de conseillers et collaborateurs à laquelle il a confié le soin de l'appliquer. Le peuple palestinien ne mendie pas l'assistance financière de l'Amérique ni celle des faux frères arabes mais la reconnaissance de son droit à un Etat national qu'il n'abdiquera jamais quoi que lui en coûtent en sacrifices inhumains le soutien de la première à ses ennemis sionistes et le lâche abandon dont il est victime de la part des seconds.


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