L'investigation américaine ayant pour but d'étudier l'opinion publique sur le conflit russo-ukrainien serait déroutée par les trolls russes qui sont appelés à altérer la réalité. Une déduction faite par le nombre de «likes» et de partages ainsi que de commentaires qui vont à l'encontre de la vision officielle américaine.Quand de nombreux posts sur Facebook et Twitter sont apparus pour accuser l'Ukraine du crash du vol MH17 l'année dernière, des espions américains ont commencé à examiner les grandes tendances des réseaux sociaux pour sonder l'opinion publique, rapporte Defense One. Le nombre de partages et de «likes» sur Facebook ainsi que des commentaires à la faveur de la Russie racontent une version de l'histoire alors que les spécialistes s'attendaient à voir tout à fait autre chose.Mais l'explication des agents de renseignement est très simple: ils savent très bien que les autocraties «déploient des trolls», des partages et des «likes» automatisés et des commentateurs payés. Les agents ont alors expliqué qu'ils avaient été très prudents avant de tirer les conclusionsD'après les agents de renseignement, il est toujours difficile de comprendre si les commentaires viennent de personnes réellement existantes. Ainsi, en 2011, les militaires américains ont déjà commencé à concevoir un logiciel de trolling médiatique qui, selon The Guardian, «laisserait un agent américain contrôler jusqu'à dix faux profils des “personnes” du monde entier.»C'est pourquoi le renseignement américain essaye de comprendre si tous les gens qui partagent la position pro-russe sont bien réels et ne sont pas payés par l'Etat, avant de présenter ses rapports aux autorités américaines.»Comme des situations très variées apparaissent dans des pays différents, James Clapper (le directeur du renseignement américain, ndlr) doit être capable de donner des conseils au président et à d'autres leaders haut placés dans le gouvernement sur les résultats les plus probables et la gamme des possibilités, avoir l'information la plus sûre possible est cruciale», a expliqué David Honey, directeur de la science et technologie du Renseignement national aux États-Unis. Les agents américains s'indignent que les «trolls russes» trouvent des incohérences dans des preuves, des photos retouchées, etc.D'après eux, de tels commentaires mettraient-ils les internautes sur la mauvaise voie ' «La partie russe peut ne pas être d'accord avec la vision de ce qui s'était passé avec le Boeing propagée dans le reste du monde.Et les gens vont prendre des sources d'informations différentes et essayer de les utiliser pour leurs propres fins», a ajouté David Honey.Les espions allemands s'ouvrent à la transparenceLa plupart des 6 500 salariés du Service fédéral de renseignement allemand (BND), les services secrets, pourront indiquer leur véritable identité.Il sera désormais permis de refuser un nom de code ou de mentionner son lieu de travail pour la plupart des employés du BND, a rapporté samedi le journal allemand Der Spiegel.Toutefois, ces nouvelles règles ne concernent pas ceux qui sont soumis à un risque lié à leur travail, comme par exemple, ceux qui travaillent à l'étranger. «Nous serons ouverts là où cela est possible», indique le document.Une telle initiative fait partie d'une campagne établie par le chef du BND, Gerhard Schindler, visant à augmenter la transparence.
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Posté Le : 24/08/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Soir d'Algérie
Source : www.lesoirdalgerie.com