La guerre à distance que se livrent les clans opposés du Front de libération nationale (FLN) s'exacerbe alors que la date de la réunion du comité central pour élire un nouveau secrétaire général n'a pas encore été tranchée.
Après plusieurs réunions des différentes tendances (bureau politique, membres du CC, redreseurs') pour se «replacer» à l'occasion de la réunion du CC, cette fois-ci c'est un groupe de jeunes militants qui ont décidé, avec un «consensus total», de constituer une «commission nationale de jeunes militants pour l'unité et la légitimité» ayant pour but essentiel de sauvegarder l'unité au sein du FLN, a indiqué mardi un communiqué émanant de cette commission qui se fixe déjà plusieurs objectifs notamment sauvegarder «l'unité et la légitimité»
à travers «la concrétisation de la démocratie en respectant le scrutin à bulletin secret comme mode d'élection du secrétaire général du parti et le soutien absolu aux décisions du bureau politique du parti». Ceci en plus de «la prise en charge et le respect du travail du comité central durant la prochaine session et faire barrage à tous ceux qui récusent la légitimité» et le soutien «inconditionnel au président du parti du FLN».
Cette organisation, qui veut prendre part à la prise de décision au sein du FLN, se démarque ainsi clairement des contestataires du comité central qui récuse le recours aux urnes, optant plutôt pour le plébiscite au cours, de ce qu'ils appellent, «la reprise des travaux de la session du CC demeurée ouverte» selon eux, alors que le bureau politique dirigé désormais par son membre le plus âgé, Abderrahmane Belayat, a opté pour une session extraordinaire dont il s'arroge le droit de convoquer en s'appuyant sur le seul article 9 des statuts régissant le CC.
Pour Kassa Aïssi, il ne s'agit, comme pour les réunions qu'organisent des membres du comité central et des Mouhafedh proches de Belkhadem (Bouira récemment et Médéa dès le début du mois de mars) que d'«initiatives locales» visant à resserrer les rangs du parti, pour peu que celles-ci se fassent selon lui dans le cadre des instances du parti. Les redresseurs qualifient, quant à eux, cette sortie d'énième «man'uvre» pour se repositionner, 'uvre des partisans de Belkhadem, accuse-t-on.
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Posté Le : 20/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Said M
Source : www.letempsdz.com