Algérie - A la une

Quand les instances sportives, nationales vont, le reste suit L'équipe nationale tire profit de la stabilité du football national



Quand les instances sportives, nationales vont, le reste suit                                    L'équipe nationale tire profit de la stabilité du football national
L'année 2012 peut facilement être qualifiée de meilleure année du football algérien. Celle où la stabilité des structures qui sont en charge du sport roi s'est confirmée. La FAF s'étant définitivement professionnalisée sur le plan de la gestion et la LFP trouvent progressivement ses marques. Bien entendu, tout cela a rejailli sur la compétition nationale, plus particulièrement les ligues 1 et 2 et, sur le plan international, par l'émergence d'une sélection nationale laquelle, si elle n'est pas performante, ne s'est pas moins adaptée à l'environnement dans lequel elle évolue. La stabilité est donc la pièce maîtresse de la réussite, même s'il demeure quelque peu prématuré de qualifier de réussite un parcours, somme toute, logique pour une sélection nationale. Et quand le sélectionneur national lui-même n'a aucune difficulté à balancer un «'qui vous dit que nous n'allons pas être éliminés au premier tour de la CAN» pour répondre à la question de journalistes, tout un chacun ne peut se dire que c'est plus par assurance et optimisme que par pessimisme qu'Halilodzic réplique de manière à renverser l'auditoire, les fans, voire le peuple algérien. C'est sans conteste, un indicateur sur le bel état des lieux d'autant plus qu'une telle appréciation intervient juste quelques jours après que le patron de la Fédération algérienne de football ait confirmé la confiance accordée au Bosniaque et, ce, bien au-delà de la CAN, même si Raouraoua accompagne ladite déclaration par l'idée de retrouver, avec les doigts dans le nez, le stade des quarts de finale. Il ne s'agit pas de propos contradictoires comme pourrait le suggérer l'évidence mais, à notre sens, plus qu'une complicité de bon aloi, d'ailleurs une harmonie dans la démarche que confirmerait la satisfaction du travail bien fait au sein et en dehors de la sélection nationale.
Cette méthode de gestion et cette politique ont, vraisemblablement, convaincu et rassuré les instances sportives, internationales comme elles ont donné une certaine influence aux éventuels partenaires étrangers que l'Algérie possède depuis qu'elle doit faire recours aux services des footballeurs professionnels évoluant dans différents championnats d'Europe. Il y a, en outre, un autre indicateur qui
renseigne plutôt bien, sur l'harmonie relationnelle entre la FAF et le sélectionneur national, c'est d'abord le respect dans la communication avec les médias et la plus sensible uniformité des discours faits à l'endroit de ces derniers que cela soit sur le plan administratif ou sous l'aspect sportif, voire technico-tactique. Jusqu'aux joueurs locaux, retenus, ces derniers évoluent dans des clubs qui semblent quand même faire un parcours sportif honnête tout en se particularisant par une certaine stabilité qu'il s'agisse de l'USMH, le CSC, la JSK, la JSMB et, à un degré moindre, le CRB. La CAN aiderait certainement à confirmer toutes ces bonnes dispositions quoique,même s'il y a élimination
précoce, elle ne devra en aucun remettre en cause l'avenir dans la mesure où l'essentiel est là.
A. L.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)