Quand les gargotiers se mettent de la partie

Parfaite excuseet inattendue surenchère, liée à la hausse du prix de la pomme de terre, lesprix pratiqués dans la petite et rapide restauration ont connu, ces dernierstemps, des hausses substantielles. A titre indicatif, les prix des plats defrite-omelette et frites, mets très prisés par les travaileurs pendant lapause-déjeuner, ou par les gens de petite condition, sont passés respectivementde 60 à 100 dinars et de 50 à 80 dinars. Bien sûr, les restaurateurs et autresgargotiers expliquent cela par la hausse du prix de la pomme de terre. Cetteenvolée semble aussi avoir atteint tous les plats préparés à base de ce légume.D'autre part, la mercuriale s'affole ces derniers temps. Le kilo de tomatecoûte 30 dinars et la courgette 60 dinars alors que son prix, il y a quelquetemps, ne dépassait pas les 25 dinars le kilo et le haricot vert est passé de80 à 140 dinars le kilo. L'approche du mois sacré n'explique pas tout. La pommede terre est devenue, en l'espace de quelques semaines, un véritable étalon demesure, dont la hausse ou la baisse des prix influe sur le prix des autresproduits maraîchers. L'on pense déjà à remplacer, pendant le mois de Ramadan,l'incontournable «Maakouda» par un autre plat de subsitution, si, d'ici là, lesprix restent en l'état.