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Quand les concessionnaires font la loi



Quand les concessionnaires font la loi
Que de fois les quotidiens nationaux ont disserté sur le diktat des concessionnaires de plages imposé aux estivants. Que de fois les responsables locaux rappellent que l'entrée des plages est gratuite et que seuls les biens proposés sont soumis à un racket bien en règle.Que de fois les quotidiens nationaux ont disserté sur le diktat des concessionnaires de plages imposé aux estivants. Que de fois les responsables locaux rappellent que l'entrée des plages est gratuite et que seuls les biens proposés sont soumis à un racket bien en règle.Que l'on se rende à la plage de Sidi-Fredj, Palm Beach, Azur ? plage, Zéralda et j'en passe vous ne pouvez planter votre parasol là où vous le désirez, les plagistes levés aux aurores prennent soin d'installer tables et parasols sur trois et quatre rangées en s'adjugeant les meilleures places comme celles d'être au bord de l'eau.A l'entrée du complexe, la base nautique , une concession transmise de père en fils est gérée par des jeunes de Zeralda Dès l'arrivée des estivants, ceux- ci se font aborder par des jeunes qui vous montrent des emplacements dotés de tables, chaises et parasols pour la modique somme de 1200DA moyennant un ticket où ils se gardent bien de mentionner le tarif. Une autre famille arrive munie de parasol désireuse de s'installer au bord de l'eau pour pouvoir surveiller leur progéniture sans avoir à payer le prix fort se fait remballer manu militari.Le père de famille engage la polémique mais les plagistes menaçants exigent qu'il s'installe après les rangées de parasols, autrement dit tout à fait à l'arrière. C'est alors que la mort dans l'âme, la famille se résigne à planter son parasol là où on le lui a signifié. Aux Sables d'Or, même topo. Les parasols sont savamment alignés et il n'y a pas de place pour s'installer au bord de l'eau. Là encore il faut s'installer beaucoup plus haut. Les biens proposés sont nettement plus chers, cela peut aller de 1400 à 1600 DA pour la location d'une table, quatre chaises et un parasol. Pourquoi cette différence 'On peut penser que l'état du matériel est un peu plus neuf et que les plagistes sont beaucoup plus accueillants ce qi fait passer la pilule. Pour eux ce travail de saisonnier est vital « C'est durant ces quatre mois que nous pouvons gagner notre pain ».Un pain qui revient cher aux estivants si ces derniers se rendent en moyenne trois à quatre fois dans la semaine l'addition est salée, d'autant que la mer est le seul plaisir en été pour des bourses qui ne peuvent pas se permettre des vacances dans des complexes qui soit dit en passant sont hors de prix, "quant aux vacances à l'étranger mieux vaut pas y penser " comme le dit si bien ce père de famille qui, pour faire plaisir à ses enfants a élaboré un budget plage.Beaucoup de familles s'étonnent que les pouvoirs publics laissent faire. Il est bien heureux de s'entendre dire qu'à chaque ouverture de la saison estivale que les plages sont gratuites. certes elle le sont dans la forme mais pas dans le fond car les familles ne peuvent pas s'installer là où elles le veulent. Les plagistes se comportent en véritables caids avec la bénédiction des APC. Les directives de la wilaya passent à la trappe. Il est dit que chaque été qui passe aura son lot de laxisme des autorités d'une part et le diktat des concessionnaires d'autre part.Que l'on se rende à la plage de Sidi-Fredj, Palm Beach, Azur ? plage, Zéralda et j'en passe vous ne pouvez planter votre parasol là où vous le désirez, les plagistes levés aux aurores prennent soin d'installer tables et parasols sur trois et quatre rangées en s'adjugeant les meilleures places comme celles d'être au bord de l'eau.A l'entrée du complexe, la base nautique , une concession transmise de père en fils est gérée par des jeunes de Zeralda Dès l'arrivée des estivants, ceux- ci se font aborder par des jeunes qui vous montrent des emplacements dotés de tables, chaises et parasols pour la modique somme de 1200DA moyennant un ticket où ils se gardent bien de mentionner le tarif. Une autre famille arrive munie de parasol désireuse de s'installer au bord de l'eau pour pouvoir surveiller leur progéniture sans avoir à payer le prix fort se fait remballer manu militari.Le père de famille engage la polémique mais les plagistes menaçants exigent qu'il s'installe après les rangées de parasols, autrement dit tout à fait à l'arrière. C'est alors que la mort dans l'âme, la famille se résigne à planter son parasol là où on le lui a signifié. Aux Sables d'Or, même topo. Les parasols sont savamment alignés et il n'y a pas de place pour s'installer au bord de l'eau. Là encore il faut s'installer beaucoup plus haut. Les biens proposés sont nettement plus chers, cela peut aller de 1400 à 1600 DA pour la location d'une table, quatre chaises et un parasol. Pourquoi cette différence 'On peut penser que l'état du matériel est un peu plus neuf et que les plagistes sont beaucoup plus accueillants ce qi fait passer la pilule. Pour eux ce travail de saisonnier est vital « C'est durant ces quatre mois que nous pouvons gagner notre pain ».Un pain qui revient cher aux estivants si ces derniers se rendent en moyenne trois à quatre fois dans la semaine l'addition est salée, d'autant que la mer est le seul plaisir en été pour des bourses qui ne peuvent pas se permettre des vacances dans des complexes qui soit dit en passant sont hors de prix, "quant aux vacances à l'étranger mieux vaut pas y penser " comme le dit si bien ce père de famille qui, pour faire plaisir à ses enfants a élaboré un budget plage.Beaucoup de familles s'étonnent que les pouvoirs publics laissent faire. Il est bien heureux de s'entendre dire qu'à chaque ouverture de la saison estivale que les plages sont gratuites. certes elle le sont dans la forme mais pas dans le fond car les familles ne peuvent pas s'installer là où elles le veulent. Les plagistes se comportent en véritables caids avec la bénédiction des APC. Les directives de la wilaya passent à la trappe. Il est dit que chaque été qui passe aura son lot de laxisme des autorités d'une part et le diktat des concessionnaires d'autre part.


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