Le monde audiovisuel algérien est en train de vivre une instabilité incompréhensible. Depuis quelques jours, le monde des télévisions est sans président d'autorité. Son président Miloud Chorfi a été désengagé de sa mission de responsable de l'audiovisuel et envoyé au Conseil de la nation. Depuis cette décision, une large spéculation s'est installée sur les noms du remplaçant de Chorfi. Trois ou quatre noms sont favoris pour occuper le poste de gendarme de l'audiovisuel. Chaâbane Lounakel, l'actuel DG de la radio, Tewfik Khelladi, l'actuel DG de l'Eptv, ou encore Hamraoui Habib Chawki. On parle également de Brahim Seddiki, l'ancien directeur de l'information de l'Entv. Ce dernier a été déjà officiellement désigné par le président du Conseil de la nation comme membre choisi par la chambre haute. Mais pour l'heure, aucune information n'est venue confirmer ces thèses. Mais ce qui est important ce sont les changements qui risquent de toucher la Télévision nationale dans les prochains jours. L'actuel DG de l'Entv est pressenti à plusieurs postes importants: ministre, président de l'Arav, ou encore consul ou ambassadeur. Ce dernier n'a pas caché son intention de quitter la direction de la télévision pour une autre aventure audiovisuelle. Mais là encore le départ de Khelladi pose le problème de remplacement. Un DG de l'Entv n'est pas facile à remplacer, car il obéit à un critère de fidélité, qualité et surtout de statut. Avec la concurrence des chaînes privées, surtout des trois télévisions: Dzair TV, Echourouk TV et Ennahar TV, il faudrait un responsable de télévision à la hauteur de la politique audiovisuelle de l'Entv. Là encore plusieurs noms sont avancés et les plus cités sont les deux cadres de la télévision Lyes Belaribi, l'actuel directeur de la programmation et de la production, ou encore Lorfi Cheriet (l'ex-directeur de l'information de l'Entv), mais ce dernier est déjà sélectionné comme membre de l'Autorité de régulation. Ce qui favorise l'actuel numéro deux de l'Entv, Lyes Belaribi qui est connu pour son professionnalisme et sa vision moderne. Tout reste conditionné par le remaniement ministériel, qui pourrait incorporer l'actuel DG de l'Entv dans un poste ministériel. L'entrée de Khelladi dans le gouvernement pourrait créer une succession de changements dans l'entreprise publique de la télévision, puisqu'il faut changer le DG de l'Entv, mais aussi les directeurs des différentes chaînes, Canal Algérie et A3, les deux télévisions les plus regardées de l'Entv. Ceci dénote l'importance de la télévision publique aux yeux des décideurs et de la communication officielle et gouvernementale.[email protected] /* */
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Posté Le : 10/02/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amira SOLTANE
Source : www.lexpressiondz.com