Il est peut-être rare qu'un cadre meure de chagrin mais il en existe.C'est le cas du Docteur Brahim Messaoudi, sous-directeur au ministère del'Agriculture et du Développement rural. Son histoire n'est pas simple maiselle est triste à en mourir. Ses responsables semblent avoir été d'une froideursans égale en lui infligeant le sort qui l'a mené droit à la tombe. Fauted'avoir pris les choses trop à coeur, Dr Messaoudi l'a payé de sa vie. C'est une sanction qu'il n'a pasméritée, du moins pas de cette ampleur, quand on connaît le personnage « naïfet fier de l'être » qu'il a été dans un pays où il est plus rassurant de plierl'échine et de laisser faire au lieu de faire. Dr Messaoudi tremblait de joie àla vue d'un cheval. C'est en voulant préserver etpromouvoir ce cheval qu'il a tant aimé - il l'a peut-être fait d'une manièremaladroite - que Brahim avait signé son acte de décès sans le savoir. Suspendupendant près de deux ans de son poste sur instruction de ses supérieurs, DrMessaoudi n'a jamais eu d'écho à ses demandes de réintégration. Il a été rongépar la maladie. En fait, c'est l'indifférence et le mépris de ses responsablesqui l'ont tué. Il s'en est allé il y a à peine un mois. Repose en paix Docteur.
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Posté Le : 30/07/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : GO
Source : www.lequotidien-oran.com