Algérie

Quand le mal est fait' (3)



C'est l'impunité qui a été le moteur ! Celui qui a aidé à la prédation sur les richesses de l'Algérie et conduit aux abus criminels qui ont bouleversé les normes censées garantir la stabilité du pays !Confisquer ses biens à un pays dans sa totalité, il fallait le faire. On pousse les gens à l'exil. On les contraint à aller chercher, ailleurs, de quoi compenser le manque et l'absence. Et pendant que ces derniers, chassés de chez eux, tentent d'apprivoiser les effets d'une transplantation, le plus souvent inhumaine, et de faire corps avec la dépression qui barre la route au vivre mieux, le système, entraîné à rester impassible face au désarroi, lorsqu'il ne concerne pas l'un des siens, continue de dicter la marche à suivre à ceux dont il pense qu'ils vont l'aider à perdurer. Pourquoi un Ouyahia qui, sous prétexte d'assainir le secteur public pour mieux remettre l'économie en marche, aura jeté tellement de hauts cadres gestionnaires en prison, se serait-il inquiété du devenir de centaines de milliers de citoyens partis offrir leur force de travail à «l'ennemi étranger» ' Pourquoi se serait-il mis la rate au court-bouillon pour des compétences potentiellement concurrentes ' Si le mal, enfanté par le déracinement, n'est rien, comparé au drame de la décennie rouge, il n'en demeure pas moins destructeur pour ceux qui, de guerre lasse, sont allés proposer leur savoir-faire à des entités qui n'en attendaient pas tant d'un pays en mal de construction. Ouyahia est, aujourd'hui, à son tour, sous les verrous pour sa mauvaise gestion et son incurie.
Les relations toxiques développées et entretenues par lui, avec ceux qui auront encouragé la dérive, vont-elles en entraîner beaucoup d'autres à la barre ' Je laissais, hier, entendre qu'après la tragédie intégriste des années 90, dont les Algériens craignaient de ne plus jamais pouvoir se relever, le sinistre Ouyahia a méchamment influencé une grande part de ce qui a suivi. Certes, il n'était pas le seul à se ficher de ce qui pourrait arriver, convaincu que jamais il ne serait touché de la façon dont il l'est à présent.
Personne au sein de la îssaba ne s'est en fait douté de ce qui allait arriver.
M. B.


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