Algérie

Quand le charlatanisme fait école



Quand le charlatanisme fait école
Au moment où l'on célèbre Ben Badis et Youm el Ilm, le charlatanisme prolifère à qui mieux mieux, dans toutes les régions du pays. Après la rokia qui est devenue une pratique incontournable pour le moindre contretemps familial ou social, voici que les exorcistes se piquent de guérir les maladies pour lesquelles la médecine s'avoue vaincue. La société algérienne s'enfonce, depuis quelques années, dans la pratique des «sciences» occultes. Mais si la rokia reste un «traitement» à doses d'incantations et d'eau plus ou moins inoffensives, tel n'est pas toujours le cas d'autres techniques dont on a constaté ces derniers mois qu'elles peuvent avoir des conséquences dramatiques sur la vie même des patients. Cette forme de thérapie du corps et de l'âme, farouchement combattue par le mouvement de réforme de Cheikh Ben Badis, a fait, ces derniers temps, un retour en force au point de concurrencer les médecins et psychiatres. Les prétentions thérapeutiques, confortées par les images glanées sur Internet, où les soins se font in vivo, donnent de la société une image désobligeante. Le ministère des Affaires religieuses a encore beaucoup à faire pour combattre ce phénomène de régression sociale endémique.




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