Algérie

Quand le 5-Juillet aide à lutter contre la violence



Quand le 5-Juillet aide à lutter contre la violence
Alors qu'il constituait un véritable cauchemar pour ceux qui veillaient à la sécurité de la capitale et de ses habitants, le grand derby entre le MCA et l'USMH s'est déroulé comme dans un rêve, lundi en fin de journée, baignant dans un total fair-play rendu possible par l'élément de base de toute forme de lutte contre la violence : une infrastructure sportive adéquate.Avec la réouverture du temple olympique du 5-Juillet, il semble désormais révolu le temps où le moindre choc entre voisins de la capitale donnait la migraine aux responsables de la sécurité et aux habitants limitrophes des enceintes devant abriter ces derbys algérois de la peur.La manière avec laquelle a été géré un aussi important derby que celui qui a opposé l'USM El-Harrach au Mouloudia d'Alger dénote, d'ailleurs, de l'importance de l'outil infrastructurel dans toute lutte qu'on voudrait efficace contre les fléaux sociaux, la violence en tête.Disposer d'une enceinte aussi spacieuse, pouvant contenir près de 80 000 spectateurs, aide, ainsi, à juguler l'énorme flux des supporters des deux camps à la faveur d'un plan pratique de circulation préalablement établi de manière à séparer les deux galeries et à réserver à chacune d'elles son propre espace.Sur ce point précis, seule une enceinte aux normes internationales, de la dimension du 5-Juillet, pouvait offrir de telles garanties pour le bon déroulement du derby avec tout ce que cela comprend comme facilités d'accès aux gradins et tribunes, possibilité de circuler et de quitter le stade en toute tranquillité sans pour autant avoir à jouer des coudes ou à faire le pied de grue des heures durant pour espérer s'offrir un simple ticket.Autant la belle pelouse du temple olympique a été un adjuvant de taille aux vingt-deux acteurs de ce plaisant USMH-MCA pour nous offrir un beau match, autant l'infrastructure en elle-même aura permis de mettre en place une organisation efficace à même de réduire à sa plus minime proportion tout risque de débordement ou de scènes de violence.Le contre-exemple est, cette fois-ci, venu de Tadjenanet où l'exiguïté de l'enceinte Smaïl-Lahoua a valu aux supporters de la JSK de vivre un sale après-midi au cours duquel certains d'entre eux faillirent même y laisser leur vie.Pas aux normes et inapproprié aux joutes à enjeux de la Ligue 1, le stade du promu DRBT s'avère, donc, être une menace réelle pour les grosses affiches comme le calendrier du championnat professionnel en propose quasiment chaque week-end.Des "stades communaux" comme celui du DRB Tadjenanet, l'élite nationale en compte un bon paquet ce qui rend toute velléité de lutter contre la violence extrêmement délicate en l'absence du principal outil.D'où l'urgence de terminer et de livrer, dans les meilleurs délais, les "grands stades" promis par le président de la République himself mais qui accusent un énorme retard, ceux de Baraki, de Tizi Ouzou, de Sétif et autre Douéra.R .B.




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