Algérie

Quand la tradition côtoie la modernité FOIRE DU PRODUIT DES FEMMES D'AITH OUABANE



Quand la tradition côtoie la modernité FOIRE DU PRODUIT DES FEMMES D'AITH OUABANE
Le village d'Aït Ouabane a ressuscité une de ces traditions qui l'ont rendu célèbre. C'est, en effet, dans la cour de l'école de cette localité accrochée comme un tableau de peinture au Djurdjura que s'est tenue la foire des produits traditionnels, vendredi 12 avril. La tradition veut aussi que ce soit les femmes qui tiennent ce marché traditionnel pour exposer et vendre leurs créations.
La foire a admirablement fait revivre cette tradition authentique. Des stands aménagés faisaient défiler tout l'art des femmes d'Aït Ouabane. Le monde moderne veut aussi que l'occasion soit élargie comme le monde d'ailleurs à d'autres contrées. Les artisanes sont venues de plusieurs communes. Les organisateurs comptent faire connaître cette fête au niveau national et international. Façon également de survivre à une mondialisation effrénée. Mais, aussi, estiment beaucoup de villageois d'Aït Ouabane, c'est une manière de s'insérer dans l'économie relative au secteur du tourisme. Or, les qualités requises abondent dans cette contrée distante du chef-lieu de wilaya de quelque 70 kilomètres.
En fait, pour le visiteur, toutes les expositions attirent l'attention. Les produits du terroir kabyle sont vraiment captivants. Des mets traditionnels appellent le passant comme pour lui rappeler les goûts succulents d'autrefois. Ce que les mains de la femme kabyle authentique savaient faire. Ces produits, comble de la maîtrise, s'adaptaient merveilleusement à la nature. Tous les aliments en étaient tirés. De la galette, de nombreuses variétés de couscous, des crêpes et des mets à base de plantes rappellent ce temps qui n'a pas tellement duré avant que les aliments ne commencent à sortir du ventre des machines. Tous étaient faits à base de produits naturels comme l'huile d'olive, les figues sèches, l'orge, le blé, le maïs et même le gland.
Les mains de la femme kabyle savaient aussi manier les métaux précieux. Elles savaient également dompter les couleurs et les fils fabriqués à base de laine du troupeau familial. Des expositions de tapisserie et de bijouterie attiraient les regards des visiteurs. Beaucoup n'hésitent pas à mettre la main au portefeuille tellement les objets étaient irrésistibles.
Enfin, il est à mentionner que cette foire, qui est juste à sa deuxième édition, est inscrite dans la durée. Les organisateurs comptent en faire une tradition pour justement faire vivre la tradition. La volonté existe et avec un peu plus de moyens, Aït Ouabane s'inscrira dans les meilleures destinations touristiques dont regorge la wilaya de Tizi Ouzou.


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