« La place de l'homme entre les deux infinis de l'Univers ». C'était le thème d'une conférence-débat organisée, ce samedi 22 février, au centre culturel d'Hussein Dey « Aissa Messaoudi » (Alger), par le chercheur autodidacte, Messaoudene Youcef. Dans ce cadre, le professeur François Vannucci, spécialisé en physique quantique, s'est déplacé spécialement de France pour apporter son « éclairage scientifique » à la question de la physique et ses fondements.La conférence s'est étalée sur toute une journée, suivie d'un échange entre les chercheurs et les citoyens sur divers questions liées à la disproportion de l'homme par rapport au monde qui l'entoure.D'après le Pr François Vannucci, aujourd'hui il y a une branche de la physique qui est la mécanique quantique, qui va déjà au-delà de la physique classique. C'est-à-dire que « la physique classique est déterministe, et qu'on peut entièrement calculer ses effets et ses conséquences, alors que la physique quantique a de l'indéterminisme, de l'indéfini, et donc ça pose déjà des questions à ce niveau là d'une réalité qui n'est pas nécessairement d'une réalité aussi matérielle que de ce qu'on pensait précédemment ».Quoique, cette physique quantique n'est pas à la portée des algériens, car elle est très coûteuse. C'est du moins ce qu'a indiqué le professeur François Vannucci, « cette physique a deux branches, le coté théorique et le coté expérimental, pour la physique théorique on peut faire ça avec un stylo et un bout de papier à l'université, et ça ne coûte pas cher, quant à l'étude expérimentale elle coûte très cher ». Il a en outre ajouté que tous les physiciens algériens qu'il a rencontrés étaient « des théoriciens ».Evoquant le sujet de la métaphysique le professeur a indiqué qu'elle était fondée sur des croyances et des expériences personnelles, « alors que la physique est quelque chose qu'on peut partager parce qu'on utilise tous les mêmes équations, et donc on est tous d'accord sur le même résultat ».De son côté, Messaoudene Youcef, s'est montré très optimiste quant à la reconnaissance de la métaphysique, « si la science prouve cette existence, ça veut dire que d'autres portes vont s'ouvrir », a-t-il ajouté.Il prédit également que dans le futur la recherche scientifique ouvrira obligatoirement une porte vers la métaphysique pour qu'il y ait une compréhension du monde dans sa globalité, car « il n'y a que 4% à 5% de l'univers observable qu'on peut comprendre plus ou moins, et le reste nous ai invisible ».I.ANomAdresse email
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Posté Le : 23/02/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Imène AMOKRANE
Source : www.liberte-algerie.com