Quand la nature a horreur du vide
Le commerce informel de l’or, à Oran, un phénomène particulièrement virulent pour les consommateurs, n’est toujours pas en ligne de mire des services compétents. Des services qui sont appelés, toutes affaires cessantes, par les artisans bijoutiers patentés, compte tenu de l’ampleur de ce fléau, à intervenir pour faire un véritable « toilettage « de la profession qui a aiguisé l’appétit de certains fraudeurs, sans foi ni loi. Des fraudeurs qui agissent en violation de la réglementation en vendant souvent des alliages douteux aux consommateurs non avertis avec poinçon s’il vous plait. Il est vrai qu’en l’absence d’un marché boursier de l’or, seul outil à même de réglementer la profession des bijoutiers, tous les coups sont permis, mais ce n’est pas une raison suffisante pour fermer l’œil sur certaines pratiques à l’origine de la prolifération de puissantes raisons qui ne rendent pas service à l’économie nationale. Mais la grande question qui se pose est de savoir qui pousse certains bijoutiers à avoir recours à d’autres circuits parallèles si l’Entreprise ENOR n’est toujours pas prête à vendre des lingots d’or aux artisans bijoutiers. Ou plutôt qu’est-ce qu’elle attend pour mettre en exploitation les gisements d’or qui sont cadastrés. Comme quoi, la nature a toujours horreur du vide?
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Posté Le : 22/06/2006
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com