Actualité n Contrairement à ce que l'on croit souvent, les contes de fées existent bel et bien aujourd'hui.
Cependant, les protagonistes de ces histoires merveilleuses ne sont ni des ducs, ni des princes, ni des djinns, ni des marins perdus au fond de l'océan, ni des eunuques enfermés dans des harems pour servir les favorites du roi. Ils sont comme vous et moi, travaillent, paient des impôts, conduisent des voitures et évitent de rêver inutilement par ces temps incertains. Des gens tout ce qu'il y a de plus ordinaires qui n'attendent généralement pas grand-chose de la vie, pas même celle de gagner au moins une fois au tiercé.
Et pourtant le destin, par un de ses caprices dont il a le secret, va se charger de faire basculer l'existence de quelques-uns d'entre eux. Il suffit de lire les journaux, à la rubrique «Faits divers» pour se rendre compte parfois que le merveilleux a encore de beaux jours devant lui et que les contes de fées n'ont rien d'une fable, bien au contraire. Quelques cas bien réels et bien vivants vous aideront peut-être à mieux les accepter. Voilà un petit village du Nord de la France, bien pépère dans ses pénates, tranquille, calme que rien ne perturbe sinon le cycle des saisons.
Quelques trois à quatre mille âmes y habitent. Ils sont tous cousins, voisins, petits cousins. Le village compte un marché, une école communale, une paroisse, une place publique, une mairie et bien sûr un bar-tabac, lieu incontournable des ragots, des rencontres et des rendez-vous des retraités et des chasseurs. Une simple lettre expédiée des Etats-Unis au maire du hameau va enflammer les esprits et tout changer. Cette missive, celle d'un ancien habitant que tout le monde a oublié et qui vit dans le Michigan où il a amassé une immense fortune. Ce dernier a fait don à la municipalité de tout ce qu'il possède, soit plusieurs centaines de millions de dollars US. De quoi construire une nouvelle école, un collège, des logements sociaux et même créer une petite unité de production qui pourrait retenir les jeunes sur place au lieu de les voir quitter le canton. Touchés par ce geste, les habitants sont restés très discrets quant à l'emploi de cette gigantesque manne tombée du ciel. À Paris, dans le XIIIe arrondissement, vivait, il y a quelques mois, une vieille femme de 82 ans encore vive et alerte. Elle n'avait pas d'enfant, pas de mari, pas de parents, pas même un animal de compagnie.
Rien. Elle passait le plus clair de son temps à lire, à regarder la télévision ou à faire les courses et du lèche-vitrines. Dans le quartier, on l'appréciait pour sa bonne humeur. Et à force de gentillesse, elle finira par se faire plein d'amis dans le petit monde où elle évoluait. Au garçon de café qui la servait avec beaucoup de respect ou à la coiffeuse qui se pliait à tous ses désirs, au facteur ou au voisin de palier très prévenant et même au chauffeur de bus qui l'aidait à descendre du véhicule, elle disait toujours : «Vous aurez une grande surprise», «Mais personne n'a jamais fait attention à ce qu'elle disait jusqu'au jour où elle décéda'» C'est après ses obsèques que la «surprise» viendra.
Un notaire convoquera dans son cabinet 302 personnes, toutes du XIIIe Arrondissement, pour leur annoncer l'incroyable nouvelle qu'elles héritaient de 3 000 euros chacune, selon la volonté de la défunte. Il y avait là le facteur, la coiffeuse, le voisin, le marchand de fruits et de légumes, le chauffeur de bus et bien sûr toutes les personnes qui lui ont prodigué un jour ou l'autre une parole gentille.
I. Z.
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Posté Le : 31/10/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Imaad Zoheir
Source : www.infosoir.com