Quand la liberté d'expression recule, c'est Facebook qui gagne

Il y a trois années, je stoppais toute activité sur Facebook. Je ne voyais que sujets superficiels, haines et attaques contre l'unité du peuple. Des forces extérieures attisent le feu : au Maroc, par exemple, 10 000 jeunes bien rémunérés ont pour mission de participer à la déstabilisation de l'Algérie. Avec l'appui du Mossad, l'attaque contre notre pays entre dans une phase critique. Il faut agir et le ministère de la Communication vient d'annoncer une série de mesures salutaires. Mais nous pensons que toute initiative restera inefficace si, parallèlement, nous n'ouvrons pas nos télévisions et nos sites électroniques aux voix de la vraie opposition et d'un Hirak débarrassé des extrémistes. Quand il y a des débats démocratiques sereins et ouverts, les gens n'ont plus besoin de recourir à Facebook pour s'exprimer. D'autant plus que ce réseau a des relations troubles avec l'entité sioniste.M. F.