La majorité des Algériens se plie au rite du père de l'humanité Ibrahim El Kahlil et nombreux plient face au prix fort qui lui même est un sacrifice, voire l'hypothèque sur nombreux mois à venir.Pour mois de 40 mille dinars vous avez à peine un mouton moyen pour ne pas dire petit. Pour en acquérir un qui vaille le sacrifice, il faut y mettre entre 45 et 60 mille dinars. C'est la structure en vogue. En dépit de l'interdiction des marchés interdits, (seul neuf en sont autorisés) pour toute la wilaya, ce qui influe sûrement sur le prix et à la veille de l'Aïd, les moutons sont là en nombre et le prix demeure excessif. Mais le citoyen loin de se résigner visite d'autres marchés, les plus reculés, où il peut trouver son compte. Pour lui, il faut acheter pour répondre au rite du sacrifice et faire plaisir aux enfants et à toute la famille fascinée par le mouton en dépit du prix. Son prix d'achat est équivalent à un salaire alors d'aucuns s'accordent à procéder au rituel sacrifice. Seul Dieu sait de quoi sera fait demain. Les moutons venus des Hauts-Plateaux, de l'est et de l'ouest envahissent la vallée. Des moutons cornus, comme en aiment les enfants qui les conduisent chaque jour paître ou faire combat. La négociation est menée sur un ton sec. On ne discute pas le prix et seul un rabais symbolique est accordé sans plus. Un prix qui reste fort tout de même mais nombreux assurent d'acheter pour assurer l'immolation sacrée. Que représente un Aïd sans mouton, dira un père de famille. A un jour de l'Aïd, le mouton qui ne descend pas de 45 milles dinars, fait encore l'actualité. Un mouton pour un rite controversé gage de tout un mois. Qu'importe quand la fête et sa joie font oublier la charge. Bonne fête à tous!
Posté Le : 01/10/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : B M O
Source : www.lnr-dz.com