Grogne à la Cité des 880 logements CNEP
Le constat est plutôt désolant à la Cité des 880 logements CNEP, sise à Haï Ezzitoun. Une cité pratiquement abandonnée compte tenu de la dégradation effrénée du cadre de vie de ses habitants. A commencer par le calvaire de l’eau. C’est que depuis plus d’un mois les robinets sont à sec…
A la cité des 880 logements CNEP à Haï Ezzitoun, c’est carrément la grogne. Les habitants vivent ces dernières semaines la fièvre de l’eau. Aujourd’hui, ils sont fatigués de voir leurs doléances restées à l’état de doléances, comme le dit avec dépit un résident qui soutient que la fièvre n’est pas près de se dissiper malgré les promesses de prise en charge... « Avec l’arrivée de la SEOR on croyait qu’on allait rompre avec cette corvée des jerricans. Malheureusement non. Aujourd’hui, les gens veillent tard dans la nuit pour avoir l’hypothétique liquide. Le comble est que la SEOR semble prendre les choses avec philosophie voire à la légère estimant que ses clients sont assez ingénieux pour se sortir de cette situation. Ce n’est pas normal que la SEOR ne fait rien pour prendre en charge les problèmes des abonnés». Le hic, comme en témoigne un autre habitant, est que « seuls les résidents du premier étage sont alimentés - même à faible débit - tandis que le reste des habitants ont les robinets à sec depuis plus d’un mois. «En effet, la poussée de fièvre de l’eau risque de monter de plusieurs degrés les tout prochains jours qui coïncident avec l’avènement du mois de Ramadan et la rentrée scolaire. Une période très difficile à plus d’un titre, comme le dit dans un sentiment de révolte ce retraité qui confie « n’avoir plus la santé de renouer avec la corvée des jerricans encore moins les moyens de les payer «. Un habitant qui se dit impuissant de voir son pouvoir d’achat se détériorer. Un autre, résidant dans cet ensemble immobilier depuis 1998, avoue cette fois-ci son impuissance face à la dégradation du cadre de vie, à cette absence de vie décente.
Il n’hésitera pas à qualifier la situation de moribonde. Allusion faite à ces accès qui sont dans un piteux état, enfin à d’autres situations ayant ajouté au délabrement de cette cité qui affiche grise mine. «Même la clôture du terrain de sport n’a pas échappé aux adeptes d’Attila», se désole ce père de famille connu pour son sens du civisme au plus haut degré qui en appelle à tous les habitants pour améliorer le cadre de leur environnement.
Safi Z.
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Posté Le : 23/08/2008
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com