Algérie

Quand l'anarchie devient le mot d'ordre



Les semaines commerciales, qui devaient être organisées au cours des mois de mai et de juin par le comité des commerçants du marché Hadj Erriri, en collaboration avec l'UGCAA, l'APC de Mouzaïa et avec le concours du bureau Spartcom, chargé de la logistique et de l'information, risquent de ne pas avoir lieu. Cette manifestation à caractère commerciale ' dont la première session était programmée du 22 avril au 7 mai et les deux autres qui devaient se tenir du 10 mai au 25 du mois puis du 27 mai au 13 juin ' semble n'avoir pas trouver l'adhésion de toutes les parties concernées, puisque la première session a été purement et simplement annulée. Pourtant, les organisateurs avaient pu bénéficier de l'autorisation de l'APC pour mettre en 'uvre les préparatifs et les conditions nécessaires à ce rendez-vous commercial. « Nous avons saisi les services concernés de l'APC pour procéder à l'affichage du programme ainsi que l'accrochage des banderoles, mais rien n'a été fait », déclare un des membres du comité d'organisation. Pourtant, et de l'avis de nombreux citoyens, l'occasion se révélait propice pour donner vie au marché en question, dont l'inauguration a été annoncée pour le 11 avril dernier, mais qui n'a jamais eu lieu, elle aussi. Il est vrai que les propriétaires des 209 locaux, qui composent ce marché, semblent vouloir imposer leur volonté. Pour pouvoir ouvrir leurs magasins et exercer leur activité, les commerçants exigent ni plus ni moins la fermeture du marché hebdomadaire du jeudi.Autre exigence de ces commerçants, le transfert de la gare routière qui dessert les localités de Aïn Romana, Rayhane et N'houa pour l'établir à côté du marché. A signaler au passage que la collaboration de l'APC a été évidente, puisqu'une opération de nettoyage et de désherbage a eu lieu aux alentours du marché, en plus de l'éclairage public. Aussi, la position des commerçants refusant d'exercer pour le moment leurs activités, sous prétexte que les lieux ne connaîtront pas un engouement de la part de la population, est jugée déplorable. Quatre commerçants en activité condamnent en effet énergiquement cette attitude observée par leurs collègues. Il est regrettable qu'un marché aussi important que celui de la daïra de Mouzaïa et pour lequel des milliards ont été investis ne puisse être mis en activité. Les pouvoirs publics devraient non pas réagir, mais agir pour mettre fin à ce gâchis.


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