Algérie

Quand l'absentéisme brille à l'APN L'actuelle législature en perdition selon les députés



Quand l'absentéisme brille à l'APN L'actuelle législature en perdition selon les députés
La passivité des parlementaires a été remarquée par des présidents des groupes parlementaires, ce qui confirme la flagrante habitude des députés à déserter l'hémicycle de l'APN.
L'actuelle législature a été marquée par "l'absentéisme des députés" lors des séances plénières consacrées au débat et au vote de projets de lois, ont souligné dimanche les présidents des groupes parlementaires à l'Assemblée populaire nationale (APN).
Dans ce cadre, le président du groupe du Rassemblement national démocratique (RND), Miloud Chorfi, a déploré, dans une déclaration à l'APS, l'absentéisme des membres de la chambre basse du Parlement lors de l'actuelle législature qui touche à sa fin, et "le manque de sérieux et de rigueur chez certains députés en matière de contrôle des projets de lois soumis lors des séances plénières".
Il a toutefois relevé la "forte présence" des députés RND que ce soit lors des séances plénières ou des réunions des commissions, soulignant dans ce sens l'importance de la présence des députés lors des séances.
"Nous avons formulé plusieurs propositions en vue d'enrichir le règlement intérieur de l'APN et obliger les députés à assister notamment aux séances consacrées aux questions orales", a-t-il indiqué.
Il a ajouté à ce propos, qu'en dépit de leur forte présence, les députés RND "se sont refusés d'apporter des amendements aux projets de lois sur les réformes politiques" initiées par le président de la République, et ce, "en application des orientations" du secrétaire général du parti, Ahmed Ouyahia.
Concernant le fait que les députés n'aient proposé aucun projet de loi lors de cette législature, Chorfi a précisé que les tentatives de certains dans ce sens "ont été vaines", ce qui a contraint les députés à se "contenter" d'examiner et d'enrichir les projets de lois présentés par le gouvernement. En dépit des "lacunes" de cette législature, Chorfi a qualifié cette dernière de "positive", soutenant qu'elle a contribué au soutien du processus démocratique à travers l'examen et l'adoption des projets de lois relatifs aux réformes politiques.
Le président du groupe parlementaire du parti du Front de libération nationale (FLN), Hocine Khaldoun, a imputé les causes de l'absentéisme des députés lors des séances plénières, au "manque de discipline et d'engagement", en raison, a-t-il dit, de l'existence d'un "vide" dans le règlement intérieur de l'Assemblée.
Khaldoun a indiqué que l'absentéisme durant cette législature est plus relevé lors des séances consacrées aux questions orales qui concernent le plus souvent "les préoccupations locales de la daïra du député".
Concernant l'incapacité des députés de proposer des projets de loi, le président du groupe du parti du Front de libération nationale (FLN) a indiqué qu'il y avait eu des tentatives dans ce sens, soulignant que le plus important "n'est pas le nombre de textes proposés,mais leur teneur".
Les députés se contentent des textes proposés par le gouvernement car ils sont convaincus que ce dernier "est proche de la réalité et dispose de chiffres précis dans ce domaine", a ajouté l'intervenant.
Pour Khaldoun, cette législature est "positive" car elle a préservé l'équilibre entre les groupes représentés à l'APN et permis l'adoption des projets de loi relatifs aux réformes politiques.
Le président du groupe du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Naaman Laouar, est, de son côté, revenu sur "le phénomène de l'absentéisme des députés lors des séances plénières et des réunions des commissions de l'actuelle législature", notant que de nombreux députés quittaient l'hémicycle juste après leurs interventions.
Taazibt, du Parti des travailleurs, a, quant à lui, estimé que cette législature "n'a pas été au niveau escompté par le peuple algérien en raison du "lobby" (des grands partis) qui l'a monopolisée".
Ce "lobby", a-t-il dit, s'est fortement opposé à plusieurs propositions soumises par les députés du PT, concernant des articles de la loi de finances, ainsi qu'à l'ouverture d'un débat général sur le règlement intérieur de l'assemblée. "Cela dénote de l'absence de volonté politique au sein de la majorité" représentée au Parlement, a estimé Taazibt.
La passivité des parlementaires a été remarquée par des présidents des groupes parlementaires, ce qui confirme la flagrante habitude des députés à déserter l'hémicycle de l'APN.
L'actuelle législature a été marquée par "l'absentéisme des députés" lors des séances plénières consacrées au débat et au vote de projets de lois, ont souligné dimanche les présidents des groupes parlementaires à l'Assemblée populaire nationale (APN).
Dans ce cadre, le président du groupe du Rassemblement national démocratique (RND), Miloud Chorfi, a déploré, dans une déclaration à l'APS, l'absentéisme des membres de la chambre basse du Parlement lors de l'actuelle législature qui touche à sa fin, et "le manque de sérieux et de rigueur chez certains députés en matière de contrôle des projets de lois soumis lors des séances plénières".
Il a toutefois relevé la "forte présence" des députés RND que ce soit lors des séances plénières ou des réunions des commissions, soulignant dans ce sens l'importance de la présence des députés lors des séances.
"Nous avons formulé plusieurs propositions en vue d'enrichir le règlement intérieur de l'APN et obliger les députés à assister notamment aux séances consacrées aux questions orales", a-t-il indiqué.
Il a ajouté à ce propos, qu'en dépit de leur forte présence, les députés RND "se sont refusés d'apporter des amendements aux projets de lois sur les réformes politiques" initiées par le président de la République, et ce, "en application des orientations" du secrétaire général du parti, Ahmed Ouyahia.
Concernant le fait que les députés n'aient proposé aucun projet de loi lors de cette législature, Chorfi a précisé que les tentatives de certains dans ce sens "ont été vaines", ce qui a contraint les députés à se "contenter" d'examiner et d'enrichir les projets de lois présentés par le gouvernement. En dépit des "lacunes" de cette législature, Chorfi a qualifié cette dernière de "positive", soutenant qu'elle a contribué au soutien du processus démocratique à travers l'examen et l'adoption des projets de lois relatifs aux réformes politiques.
Le président du groupe parlementaire du parti du Front de libération nationale (FLN), Hocine Khaldoun, a imputé les causes de l'absentéisme des députés lors des séances plénières, au "manque de discipline et d'engagement", en raison, a-t-il dit, de l'existence d'un "vide" dans le règlement intérieur de l'Assemblée.
Khaldoun a indiqué que l'absentéisme durant cette législature est plus relevé lors des séances consacrées aux questions orales qui concernent le plus souvent "les préoccupations locales de la daïra du député".
Concernant l'incapacité des députés de proposer des projets de loi, le président du groupe du parti du Front de libération nationale (FLN) a indiqué qu'il y avait eu des tentatives dans ce sens, soulignant que le plus important "n'est pas le nombre de textes proposés,mais leur teneur".
Les députés se contentent des textes proposés par le gouvernement car ils sont convaincus que ce dernier "est proche de la réalité et dispose de chiffres précis dans ce domaine", a ajouté l'intervenant.
Pour Khaldoun, cette législature est "positive" car elle a préservé l'équilibre entre les groupes représentés à l'APN et permis l'adoption des projets de loi relatifs aux réformes politiques.
Le président du groupe du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Naaman Laouar, est, de son côté, revenu sur "le phénomène de l'absentéisme des députés lors des séances plénières et des réunions des commissions de l'actuelle législature", notant que de nombreux députés quittaient l'hémicycle juste après leurs interventions.
Taazibt, du Parti des travailleurs, a, quant à lui, estimé que cette législature "n'a pas été au niveau escompté par le peuple algérien en raison du "lobby" (des grands partis) qui l'a monopolisée".
Ce "lobby", a-t-il dit, s'est fortement opposé à plusieurs propositions soumises par les députés du PT, concernant des articles de la loi de finances, ainsi qu'à l'ouverture d'un débat général sur le règlement intérieur de l'assemblée. "Cela dénote de l'absence de volonté politique au sein de la majorité" représentée au Parlement, a estimé Taazibt.


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