Quand des jeunes s'y mettent à Sétif

« Les gens se plaisent à penser qu'ils peuvent se débrouiller seuls, alors que rien ne vaut le soutien et les encouragements d'une équipe. » Tim Allen. Pendant tout le week-end, l'actrice Ayda Guechoud n'a cessé de booster une équipe de jeunes nés avec l'amour du 7e Art, des réalisateurs aux comédiens, du chef électro et décoration aux photographes et techniciens. C'est toute une équipe sétifienne de Normal Studio, un collectif qui a vu le jour il y a 3 mois, qui s'est mobilisée avec elle pour la réalisation du court métrage du réalisateur Walid Benyahya. Ce fruit d'imagination de sa femme Hazar Djaâfar raconte l'histoire d'une jeune fille de 21 ans, Amira, qui a perdu ses parents quand elle avait 4 ans, elle vit avec sa grand-mère et le seul souvenir qu'elle a gardé d'eux est une poupée et un album photo. Elle perdra ce dernier avec son sac devant un arrêt de bus et depuis, elle est complètement bouleversée. C'est un SDF qui va le récupérer. En le feuilletant, il découvrira sur les photos un point en commun avec Amira : il possède une poupée qui ressemble à la sienne... Quelle est donc l'histoire de cette poupée ' Walid, après la réalisation du court métrage « The father », documentaire qui relate le parcours d'un rappeur oranais et le clip de Freeklane « El Madani », s'est lancé dans ce projet corps et âme, « Il n'y a pas beaucoup de dialogue, tout se joue sur l'expression, j'espère que le message passera », dit-il. Ayda Guechoud, qui joue le rôle de la grand-mère, ne s'est notamment pas arrêtée de témoigner son amour pour Sétif. Elle se rend cette semaine au Maroc pour le festival du court métrage méditerranéen.