Algérie

Quand Beihdja Rahal chante Wallada et Ibn Zeydoun



Une correspondance particulière avait eu lieu entre Ibn Zeydoun et Wallada, en Andalousie musulmane. Blonde et élancée, Wallada était une femme d'une grande beauté. Elle était aussi et surtout une femme de lettres et une grande poétesse et jouait du luth. La princesse Wallada, fille du dernier calife omeyyade en Andalousie, Muhammad Al Moustakfi Billah (976-1025), avait aussi fondé le premier salon littéraire dans sa propre résidence à Cordoue, un salon fréquenté par des écrivains et des poètes dont un certain Ibn Zeydoun.«Ce que je ressens pour toi, si la lune l'éprouvait, elle ne se montrerait pas ;
Si la nuit l'éprouvait, elle ne ferait pas tomber ses ténèbres ;
Si l'étoile l'éprouvait, elle ne marcherait plus dans la nuit», avait un jour écrit la poétesse au poète. Leur histoire est considérée comme «la plus belle histoire d'amour de l'an mille».
La chanteuse andalouse algérienne Beihdja Rahal a chanté un poème d'Ibn Zeydoun adressé à Wallada et dans un autre album, la réponse de la poétesse au poète. Un bel hommage à cette histoire aujourd'hui méconnue chez nous.
K. B.
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