Tous les moyens dont dispose la wilaya concernée sont alors mobilisés pour y faire face et de façon à prendre en charge les conséquences de la catastrophe. Les moyens humains et matériels des collectivités locales et du privé sont réquisitionnés. La zone touchée par la catastrophe est alors déclarée sinistrée et s’ensuit un processus d’intervention coordonnée entre tous les services concernés. Dans le cas du dernier BMS, aucune zone n’a été pour le moment déclarée sinistrée. Le rôle de coordination échoit à une cellule de crise installée dans le cadre du plan Orsec sous l’autorité du wali qui dirige l’opération.
Elle englobe tous les directeurs de l’exécutif de wilaya, les services de sécurité, éventuellement même de l’ANP, les chefs de daïra et les présidents des APC. Le plan est aussi adapté à la commune. Pour les besoins de recasement, des sites sont aussi comptés parmi les moyens réquisitionnés. Ils peuvent être des structures d’accueil de jeunes mais surtout des établissements scolaires. Libre au wali d’en désigner les plus adéquats pour l’opération, selon l’urgence de la situation. A Béjaïa, par exemple, instruction a été donnée d’éviter l’utilisation des établissements scolaires, la saison scolaire étant en cours.
Le plan Orsec ne suppose pas un renforcement des moyens. A Béjaïa, les communes ont réquisitionné leur vieux matériel. Pour renforcer leurs moyens de bord, les APC se sont tournées vers le privé pour louer des engins. «Nous sommes réduits à quémander auprès du privé», déclare le P/APC de Barbacha qui attend la niveleuse promise. La commune de Feraoun n’est pas mieux lotie. Elle a dû aussi appeler le privé en renfort.
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Posté Le : 06/02/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : Kamel Medjdoub
Source : www.elwatan.com