Algérie

Publication. Mère et éducatrice de Fatiha Nouar Bekkat


La passion au fond des yeux Passion d?une mère de famille d?abord, qui a su élever ses trois filles dans un esprit d?ouverture sur le monde et de respect de la tradition. Passion aussi d?une éducatrice qui a consacré plus de quarante ans de sa vie à l?enseignement. Et c?est tout aussi naturellement que le titre de l?ouvrage, patiemment tissé dans la trame du quotidien de sa vie, est venu « couronner » son récit. Mère et éducatrice. Itinéraire d?une femme dans la tourmente algérienne, c?est l?histoire de deux passions chez une femme, aujourd?hui plusieurs fois grand-mère et dont les yeux brillent encore plus quand elle en parle. D?ailleurs, les visiteurs du 12e SILA ont pu s?en rendre compte lors de la séance de dédicaces, qui a eu lieu au stand des éditions Alpha. Le récit de Mme Fatiha Nouar oscille entre Ténès, petite ville côtière de la région de Chlef, où elle est née et passa toute son adolescence et Miramar où prit fin sa carrière de pédagogue à l?école Ibn Rachik qui domine la mer. Une enfance donc douillette dans une petite ville coloniale pour cette fille de notable, très entourée aussi bien au sein de sa famille, qu?à l?école ou au collège. Elle restait malgré tout et en dépit des apparences, la petite indigène à l?instar de tous les Algériens durant la période coloniale. Début des études secondaires au lycée de Maison Carrée, aujourd?hui El Harrach, très vite interrompues avec la grève du 19 mai 1956. Retour au bercail, à Ténès, où naturellement Fatiha Bekkat milite au sein du FLN jusqu?à son mariage et au moment où elle doit quitter sa ville natale. Un passage rapide de l?adolescence à celui de mère de famille et la découverte de sa seconde passion : celle d?éducatrice. Une passion qu?elle découvre dans les centres sociaux et en tant qu?enseignante dans différents patelins de l?Algérie profonde. Ces structures dispensaient un enseignement destiné aux indigènes, mais assuraient un minimum en matière de santé et d?action sociale. C?est ainsi qu?elle croisa, à cette époque, des hommes prestigieux comme Mouloud Feraoun, Salah Ould-Aoudia, Ali Hamoutène. Des anecdotes, autour de ces rencontres et de bien d?autres, jalonnent ce parcours de quarante-cinq ans qui « était loin d?être, comme elle dit, un long fleuve tranquille ». Après l?indépendance, elle intégra l?éducation nationale, d?abord comme institutrice pour devenir par la suite directrice d?établissement à Miramar. Et c?est de ce promontoire qui domine ce petit quartier de la banlieue ouest d?Alger, qu?elle allait « prendre en mains les destinées de l?école Ibn Rachik » où tout était à faire. Des générations de filles et de garçons, qui ont usé les bancs de cet établissement aux murs immaculés, ne sont certainement pas prêts d?oublier le sourire et l?affection de la directrice. De sa « forteresse du savoir », elle a vécu les tumultueuses péripéties de la « tourmente algérienne », des méfaits de l?Ecole fondamentale sur les élèves « transformés en cobayes », jusqu?au terrorisme intégriste dévastateur. Non pas comme simple spectatrice mais beaucoup plus comme un artisan qui prend soin de son ouvrage et qui essaie de le préserver contre vents et marées. Toujours très entourée, non seulement par les membres de sa famille qui s?agrandit, mais aussi par des collègues et des collaborateurs reconnaissants. En dépit des menaces de mort, d?attentats, des larmes, elle continua à mener tout son « petit monde à bon port », en investissant son énergie et sa totale disponibilité. Ses amitiés avec Michelle et d?autres copines, obligées de fuir le terrorisme, l?ont aidée à « tenir le coup » dans les moments difficiles et à garder le moral à travers une relation épistolaire assidue. Combien fût grande sa tristesse lorsque le courrier arrêta de parvenir ! Plus grande encore fut sa peine, lorsqu?au lendemain d?un massacre qui a eu lieu à proximité de « son » école, elle constata qu?il n?y avait plus que trois ou quatre élèves par classe ! Tout y passe, la douleur, les peines et les joies. Une retraite méritée intervient en l?an 2000. Une nouvelle ère s?annonçait pour Fatiha Nouar, mêlée d?inquiétude : Comment occuper son temps désormais libre ? Des évènements personnels viennent contrarier une existence riche et bien remplie : d?exils de proches et d?amis, et surtout la maladie sans pour autant enlever à Fatiha son éternel optimisme et sa foi dans l?avenir. Elle surmontera ces difficultés comme toutes les autres passées et reprises dans son récit au style sobre et dépouillé et non moins riche en anecdotes.
pour Sihem je pense très fort à toi et te dis que tu ne peux qu'en être très fier même très très fière de ta défunte maman et te fais de gros bisous. OSMANI.s. au faites le livre se vend ou ?
osmani - maman - miramar, Algérie

12/01/2012 - 25179

Commentaires

je voulais écrire quelques choses alors que l'auteur on vérité ne nous arien laissé mais je tenais quand même personnellement à lui dédier ce petit passage pour dire de Mme Nouar était une femme unique à ce jour aucune directrice ne pourra inculquer cette même sagesse qu'avait Mme Nouar elle était toujours souriante toujours rayonnante toujours accueillante toujours présente son bureau était ouvert à tout le monde les jeunes pauvres du cartier était ravie quand elle leurs offrét leurs paquets d'affaires scolaires elle n'avait aucune différence ses filles qui étaient scolarisées et dont une était une très bonne copine à moi "Sihem" était considéré comme tout enfant scolarisé au contraire elle devait se tenir à l'écart et sur tout donné l'exemple le respect que lui vouait toutes et tous était bien et je dirai même très bien mérité Mme Nouar était la fleur toujours rayonnante de ce primaire elle avait à l'époque une petite Fiat 128 Verte que tous les enfants attendaient avec impatience sa compagnie était très agréable elle était copine avec tout le monde son exception elle faisait même du social en aidant des gens qui venait se plaindre à elle par manque de moyens elle ne refusait personne tous étaient égaux et que toutes et tous l'aimaient et l'aime toujours à ce jour les anciens du cartier la cite comme toujours et tout le temps comme exemple à ce jour ils disent que leurs enfants sont scolarisés à l'école de Mme Nouar exemple et comme le meilleur des exemples quand on voit l'état de dégradation total de l'enseignement enfin reste qu'elle sera vivante à jamais dans notre cœur je n'oublierai jamais sa sagesse et son élégance toujours tirée sur son trente et un toujours belle ses cheveux blancs et son allure de grande et belle dame lui offrait l'allure d'une très grande actrice de cinéma elle en avait d'ailleurs tout l'air elle est morte dans un silence la majorité des gens du cartier ne l'ont su que tard mais on tous prier pour elle et pensent toujours et pour toujours très fort à elle je me permets personnellement de présenter mes meilleurs condoléances à toute sa famille et a Fairouz Amina et Sihem du fond du cœur on t'aimera toujours et même si nos enfants n'ont pas eu l'occasion de vous connaitre enttendent toujours parler de votre grandeur et de votre bonté que dieu vous garde dans son vaste paradis affectueusement une amie de Sihem Férial Souhila reste moi la 4éme qui pensent toujours à vous toutes.et un grand merci pour l'auteur du livre un grand merci et encore une fois merci pour notre maman à toutes et à tous.
osmani - maman - miramar, Algérie

12/01/2012 - 25178

Commentaires

ce n'est pas parce que je suis la fille de l'auteur que je dis cela, mais le livre est trés sympa et se laisse lire.Il ya pleins d'anécdotes trés rigolotes et trés émouvantes.Dés qu'on commence la lecture on ne peut plus s'arrêter et on a envis d'en savoir plus.Achetez le vous ne serze pas déçus et vous ne le regretterez pas.
nouar siham - traductrice
21/11/2007 - 612

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