Algérie

Publication Oxymore, la revue ubuesque



Publication
                                    Oxymore, la revue ubuesque
Après avoir fait un tour d'horizon du paysage aporétique que jonche la revue algérienne, un groupe d'étudiants «a pris la gazelle par ses cornes» et s'est lancé dans la voie de la création. Pourquoi fallait-il
créer ' «Parce que tout simplement la critique ne se suffit plus à elle-même.»
Chaque numéro est évolutif, chaque article est une réflexion qui se veut être d'un nouvel ordre. Une génération est née dans un état d'esprit où les idées foisonnent, s'entremêlent et s'entrechoquent dans un tourbillon sublimant jusqu'à leur propre inconscient. Dorénavant, au plus profond de leurs rêveries, le géant est juché sur l'épaule d'un nain, et plus le contraire.
La revue Oxymore est un groupe avant tout, née de la concertation d'étudiants souhaitant créer un lieu de partage, de débat et de synergie, le tout dans un océan symbiotique qui a l'avantage d'être palpable et à la disponibilité de tous. Le groupe fondateur d'Oxymore reflète cette orientation pluriculturelle et pluridisciplinaire avec pour leitmotiv ce désir de faire vivre une approche actuelle et réflexive fondée sur une l'idée de «mise en relation» de personnes et d'idées émergentes.Voilà presque un an qu'Oxymore est sur les rails. De l'écriture, il y en a eu beaucoup. Mais ce dont ils sont le plus fier, c'est sans conteste cette traversée constituée d'une myriade d'aventures humaines, faites de challenges et de belles rencontres.Pourquoi donc ce nom si complexe ' «Parce que l'oxymore est par essence un pont qui relie deux points, deux notions, dans une formule en apparence contradictoire, allant du niais au malin. C'est la ruse de la figure de style qui vise à rapprocher deux termes (un nom et un adjectif) que leur sens devrait éloigner pour créer une nouvelle réalité poétique en rendant compte de l'absurde. C'est la retranscription d'une situation ou d'un personnage de manière inattendue, suscitant ainsi la surprise et exprimant ce qui est inconcevable. C'est un coup de poing dans la vase sous le masque du journalisme.»
L'Ecole des hautes études commerciales d'Alger est le creuset de la revue. Rien ne prédestinait cette école (ex-INC) à promouvoir ce genre de démarche.
Le prochain numéro paraîtra sous les auspices d'octobre. Il promet d'être léger comme l'été, tout en traitant de l'actualité internationale, économique, culturelle et sociale qu'a traversée la saison. La cristallisation des rencontres sera à l'honneur et viendra parsemer ce tout, avec également le cri surréaliste du peintre poète Seif El-Cherbal.
Yacine Mabrouk


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