Algérie

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Après un silence de plus d'une décennie, Hocine Daoud, poète, homme de théâtre et du cinéma depuis l'enfance, dans sa ville natale, Tadmaït, militant invétéré de la langue amazighe, vient de publier un second roman dans sa langue maternelle, intitulé Ameddah d Tlelli (le poète errant et la liberté).Sur les 112 pages du roman, édité chez la maison Richa Elsam, basée à Draâ Ben Khedda, et vendu à 250 DA, Hocine Daoud accroche agréablement son lecteur avec tantôt de gais poèmes de son personnage, l'Ameddah, ce poète errant ou le troubadour des temps passés, tantôt par des «injonctions» du sultan régnant sur une contrée africaine du Nord. La semaine dernière, à Tadmaït, l'auteur a été contraint par ses amis à tenir une vente-dédicace de son ouvrage au jardin public du chef-lieu de l'ex-Camp du Maréchal. Même si «quasiment improvisée» par ledit collectif d'amis, l'activité a rassemblé des dizaines de citoyens, à leur tête le maire de Tadmaït, venu «en tant que simple citoyen», dit-il. Elle a été une véritable réussite, puisque les paquets de ce titre mis en vente ont été épuisés en un temps très court, dans ce jardin de la «ville des 1005 martyrs».Très apprécié dans la région pour sa simplicité, Hocine Daoud, retraité et aux conditions sociales très modestes, était étonné et ému à la fois par la réussite de cette rencontre avec ses lecteurs en clamant moult fois de jolis poèmes décrivant des «sacrifices et des parcours de combattants». Hocine Daoud, ou «l'enfant chéri de Tadmaït», aujourd'hui sexagénaire, est de son état chanteur, scénariste, parolier et acteur. Il a joué notamment dans le film A3daw n tudert (l'ennemi de la vie), projeté déjà par la TV 4 (en tamazight) et dont il est l'auteur du scénario. Compositeur de textes sublimes, l'auteur, dont le premier roman, Debber rassek (Débrouille-toi), qu'il compte mettre en film, a également à son actif deux cassettes audio et deux albums en CD, en plus de son premier roman Amrig n taddart (L'intimité du village) et un scénario de film fin prêt intitulé Imenfi n l-harma, ou ces anciens résistants de Kabylie contre l'oppression de l'administration coloniale, qui les qualifiait de bandits et qu'elle interdisait de séjour dans les villes.


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