Algérie

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La maison d'édition algéroise El Ibriz vient d'enrichir son catalogue avec la publication de Rhizome, l'Algérie au c?ur, une nouvelle autobiographique émouvante, mais toutefois pleine de promesses signée par Annie Séquier-Blanc.Il n'est pas surprenant qu'un livre écrit par Annie Séquier-Blanc et préfacé par le regretté Stéphane Hessel soit porteur d'un message d'espoir et respire l'humanisme, l'amitié et la fraternité entre les peuples. L'auteure a consacré l'essentiel de sa vie à aider les plus démunis. Présidente de la Pasquière, une maison d'accueil pour les familles de personnes hospitalisées à Montpellier en France, elle participe activement au développement de ce concept dans de nombreux pays du monde, y compris en Algérie.Et c'est précisément à Annaba que Mme Séquier-Blanc et ses nombreux amis algériens et français ont entrepris de construire la maison El Amel (Espoir), une sorte de refuge destiné à venir en aide aux malades sans ressources. Annaba est aussi la ville que l'auteure a choisie pour être le théâtre de l'histoire du retour en Algérie d'un pied-noir dont la famille avait décidé de quitter le pays deux années après l'Indépendance. Alain, son proche ami, revient en effet à Bône après l'avoir brutalement quittée à l'âge de 16 ans un soir d'août 1964. A travers la personne d'Alain, Rhizome, l'Algérie au c?ur narre le déchirement vécu par d'innombrables pieds-noirs lors de leur départ au lendemain de l'Indépendance.Un déchirement insupportable pour beaucoup d'entre eux, car en partant ils ont laissé une partie d'eux-mêmes dans cette Algérie qui les a vus naître et grandir. C'est le cas, précisément, du jeune Alain. En s'éloignant de la belle côte bônoise à bord du paquebot qui le ramenait en France lui et sa famille, en cette nuit du mois d'août 1964, le sort l'a séparé de son ami algérien de toujours, Annis. La douleur de cette séparation qu'il a pleurée tant de fois à chaudes larmes durant ses nuits de solitude l'accompagnera toute sa vie durant.Marquée par d'émouvantes retrouvailles, l'histoire poignante du retour d'Alain en Algérie et le projet dans lequel s'est investie Annie Séquier-Blanc avec sa «s?ur» Malika la Bônoise montrent que malgré un passé commun des plus douloureux, mais aussi parfois empreint d'entraide entre les communautés musulmane, chrétienne et juive, Algériens et Français peuvent se pardonner, se réconcilier, se respecter dans leurs différences et regarder ensemble vers l'avenir. Mieux, ils peuvent construire ensemble l'avenir. C'est d'autant plus vrai pour de nombreux pieds-noirs qui ne se sont jamais vus autrement que comme des Algériens.




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