Algérie

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L'artiste-peintre et journaliste, Ali Hadj Tahar, a présenté, mardi à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, ses deux nouveaux ouvrages «Les Fondateurs» et «Abstractions et avant-gardes» consacrés à la peinture algérienne ? ces deux livres sont édités par le ministère de la Culture.La rencontre a été organisée dans le cadre de la huitième édition du Salon Djurdjura des arts plastiques qui se tient depuis lundi à Tizi Ouzou. Le premier ouvrage de la série, «Les Fondateurs», se consacre à la peinture de contemporanéité, un courant moderne occidental introduit par le colonisateur en Algérie, et relate le parcours de 26 artistes-peintres algériens, autodidactes pour la plupart. Ce livre résume les débuts de la peinture algérienne durant les années 1920 et 1930 et ses fondateurs, à l'image de Mohammed Issiakhem, Mohammed Aksouh, Baya Mehieddine, Jean-Michel Atland? «Ce volume inclut, par ailleurs, la période de la guerre de Libération nationale, où l'art et la peinture ont été mis à contribution dans la cause nationale. La peinture algérienne en tant que telle n'a été fondée qu'après 1962», a-t-il fait observer. Le second, «Abstractions et avant-gardes», comporte des textes et des illustrations sur 65 plasticiens, a-t-il expliqué. Il fait le point d'une autre période qui débute à partir des années 1970 pour les arts plastiques algériens. Le livre parle aussi des plasticiens des années 1990, qui ont apporté une nouvelle touche dans la peinture à travers «le passage de la perception collective vers l'individualisme encouragé par le développement technologique et les écoles de formation spécialisées dans les beaux-arts», a-t-il fait remarquer.




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