Les psychologues ont tenu, hier, un rassemblement devant le ministère de la Santé, exigeant la réhabilitation du président du syndicat, Khaled Keddad, suspendu au lendemain du sit-in du 29 mai dernier «malgré l'instruction donnée aux responsables des établissements de contrôler la présence des fonctionnaires».
Quelques dizaines de psychologues et de délégués d'autres syndicats autonomes ont pris part à cette manifestation, encadrée par les policiers en tenue et en civil. M. Keddad, qui comparaîtra demain devant la commission de discipline, a dénoncé le black-out maintenu sur son dossier : «Je n'ai pas eu accès à mon dossier, à part les déclarations des responsables et la décision qui m'est parvenue, je n'ai eu aucun autre élément d'explication.» Le syndicaliste dénonce aussi les mesures draconiennes et les menaces de responsables d'établissement proférées contre les syndicalistes comptant participer au sit-in. «Les psychologues sont terrorisés. Seuls les syndicalistes en congé ou en repos ont pu participer à cette rencontre. Ils ont peur des représailles», lance M. Keddad.
M. Rahmani, coordinateur national du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) estime que «Les promesses d'ouverture ne sont en fait que des pratiques de marketing politique destinées à la consommation externe, tandis que les Algériens sont empêchés de s'exprimer et sont poursuivis s'ils osent braver l'interdit.» De son côté, Meziane Meriane, secrétaire général du Snapest, estime que «le pouvoir reprend ses méthodes de fermeture dès qu'il y a une dynamique de changement dans la société».
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Posté Le : 03/07/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Fatima Arab
Source : www.elwatan.com