L'Union nationale du personnel de l'Education et de la Formation (UNPEF) demande à la tutelle de revoir sa copie sur la question relative à l'octroi d'une somme de 50.000 DA, au profit de chaque établissement scolaire (les trois paliers), pour une meilleure application du protocole sanitaire.Dans une déclaration faite au «Quotidien d'Oran», le porte-parole de l'UNPEF, Abdelwahab Lamri Zegar, a affirmé que «non seulement la décision d'octroyer une enveloppe financière aux établissements scolaires, pour une meilleure protection contre le Covid-19, est venue en retard, son non versement direct dans les comptes des établissements a mis dans l'embarras les économes des écoles».
M. Zegar explique que les 50.000 DA qui devront être octroyés à chaque établissement, pour l'acquisition des thermomètres frontaux, des solutions hydro-alcooliques et des produits de désinfection, n'ont pas été versés dans le comptes des écoles. Précisant que la tutelle a juste donné des directives aux responsables de directions de l'Education pour qu'ils émettent des autorisations aux économes pour l'acquisition des moyens de protection et de désinfection contre le Covid19 Si certains, dit-il, ont procédé à l'achat de ces moyens, la majorité des économes se sont abstenu, par crainte de ne pouvoir honorer leur facture auprès de leurs fournisseurs. Pour eux, précise Zegar, l'autorisation des directions de l'Education, en question, n'est pas une garantie qui assurera le paiement des achats. Autrement dit, précise-t-il, les économes ont peur de s'engager dans des opérations d'achats auprès de leurs fournisseurs, et payer de leur propre poche les factures si jamais le déblocage de l'argent perdure.
Sur un autre volet, l'UNPEF a estimé que la décision d'octroyer 50.000 DA, à chaque établissement, a été prise aléatoirement. « Sinon comment expliquer le fait que le ministère de l'Education décide d'octroyer 50.000 Da pour un établissement qui compte 1.200 élèves, et le même montant est octroyé aux écoles où le nombre d'élèves ne dépasse pas les 70». Pour l'UNPEF, « l'égalité financière entre les établissements est une bonne chose, mais ceci est possible dans le cas où il n'y a pas de différence de taille entre les structures, or on sait très bien que nous avons de grandes écoles avec un nombre important d'élèves et de personnels de l'Education, et de petit établissements avec un nombre d'élèves et de personnel très réduit». Pour l'UNPEF, cette somme doit être revue et elle doit être octroyée aux établissements selon leurs besoins.
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Posté Le : 20/12/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M Aziza
Source : www.lequotidien-oran.com