Algérie

PROTOCOLE SANITAIRE BAFOUE A ORAN : Des directeurs d'école dans le désarroi


Plusieurs établissements scolaires de la wilaya d'Oran ont été mis en garde par les services de la direction de l'éducation nationale. Quelques jours après le retour des collégiens et lycéens à leurs établissements respectifs, des spécialistes estiment que la situation sanitaire pourrait empirer à cause des mesures sanitaires qui ne sont pas appliquées. En effet, si à l'intérieur des écoles, les directeurs imposent aux élèves une application rigoureuse et drastique des gestes barrières et des mesures. Le motif de ces mises en garde, selon des sources concordantes, serait lié à un laisser-aller constaté en matière de mise en ?uvre du protocole de santé. Des dysfonctionnements auraient été soulevés lors de visites inopinées à certains établissements scolaires publics et privés. À en croire nos sources, ces mises en garde ne sont, en effet, qu'un début à des sanctions qui finiront par tomber sur certains établissements qui ne respectent pas scrupuleusement les recommandations données par les autorités sanitaires, en termes de respect de la distanciation physique et des gestes barrières. Pour plus d'information, il est à souligner que depuis la rentrée scolaire, à la fin de la semaine passée 26 élèves des 3 paliers et 23 membres du personnel éducatif et administratif ont été testés positifs par PCR à la Covid-19, selon la direction de la Santé et de la Population d'Oran. Ainsi, il est reproché aux établissements mis en garde un relâchement en matière de discipline et de rigueur dans la gestion de ce protocole de santé, d'où l'explication de la grogne exprimée aujourd'hui par des parents d'élèves. Interrogée sur cette affaire de mise en garde, la directrice d'un établissement scolaire du chef- lieu de la wilaya d'Oran, nous a affirmé, sous couvert d'anonymat, que de nombreux établissements de la wilaya manquent cruellement de moyens de prévention. Notre interlocutrice a fait allusion aux masques, aux bavettes et au gel désinfectant qui font défaut dans les établissements scolaires de la périphérie de la ville en particulier, qui sont fréquentés par des élèves déshérités. Confrontés à une situation difficile, certains chefs d'établissements sont vraiment dans le désarroi, et ne savent vraiment pas à quel saint se vouer, a-t-elle tenu à dire. Selon toujours notre vis-à-vis, la balle est dans le camp des autorités locales appelées à se pencher sérieusement sur ce manque de moyens de protection auquel ils sont confrontés.
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