Cette fermeture a contraint les usagers de cette route, reliant Seddouk et toute la région d’Aït Aidel à la RN26, à faire des détours pour atteindre la rive gauche de la soummam. Pour eux, le problème des tarifs de transport n’a été que «la goutte qui a fait déborder le vase». «Les problèmes sont nombreux, nous avons une plate-forme de revendication de 16 points que nous soumettrons aux autorités», nous dit un membre du mouvement associatif.Outre la nuisance générée par la décharge à ordures, l’alimentation du village en eau saumâtre est aussi l’une des causes de cette colère. Dans une plate-forme de revendication, il est aussi noté, entre autres points, le raccordement des foyers en gaz de ville. «D’autant plus que la conduite principale est à quelques encablures du village», a fait remarqué un protestataire qui signale aussi que des locaux commerciaux ont été réalisés au profit de jeunes mais qui demeurent fermés.
Après les tentatives vaines du chef de daïra de Seddouk d’engager le dialogue sur place avec les protestataires afin de faire surseoir leur action de rue, ces derniers ont exigé des actions concrètes de la part des autorités.
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Posté Le : 05/01/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Irbah Rabah
Source : www.elwatan.com