Algérie

Protestation à la Plateforme pétrochimique de SKIKDA



Protestation à la Plateforme pétrochimique de SKIKDA
Depuis le 13 avril, ils observent un sit-in permanent devant l'entrée principale des installations des unités du complexe. Ils revendiquent une augmentation des salaires.La grande majorité des agents de sécurité du 2SP, au nombre de 1000, et qui assurent la sécurité à l'extérieur et au niveau des postes d'entrée de la plateforme pétrochimique de Skikda ainsi qu'au niveau des installations des unités du complexe, en sont à leur 14e jour de protestation.Ils revendiquent une revalorisation salariale à l'image des augmentations accordées aux agents de sécurité exerçant à l'intérieur de cette plateforme et qui relèvent de Sonatrach.La protestation a commencé depuis plusieurs mois mais, depuis le 13 avril, les travailleurs observent un sit-in permanent devant l'entrée principale de la plateforme pétrochimique.Une situation qui a causé de nombreuses évacuations à l'hôpital. Dans un communiqué rendu public dimanche, les représentants des travailleurs ont dénoncé le rapport de la direction, daté du23 avril, lequel faisait état du retour régulier des agents à leurs postes de travail, et ce, à la suite de la réunion tenue entre les deux parties. Le communiqué parle de contrevérités avancées par la direction pour couvrir son incapacité à trouver des solutions aux revendications légitimes des travailleurs. En effet, le communiqué de ces derniers apporte certains éclaircissements sur les trois rencontres tenues entre les délégués des travailleurs et les représentants du 2SP. Ils considèrent que les revendications soulevées lors des deux premières rencontres d'Alger et ensuite au niveau de la plateforme de Skikda n'avaient rien apporté de concret, et les représentants du 2SP n'avaient qu'une seule réponse : "Nous ne pouvons pas." Cependant, ils considèrent la rencontre informelle tenue au parking de la plateforme pétrochimique, mercredi dernier, comme un manque de respect envers les travailleurs et leurs délégués à travers une tentative de dialogue dans la rue. Cela a été considéré comme une provocation soulevant le courroux des travailleurs, mais ils n'ont jamais proféré d'insultes comme "colporté" par la direction. Le communiqué fera aussi part de tentatives de la direction de casser ce mouvement de grève tout en avançant le manque de dialogue de la part des délégués des travailleurs. Ces derniers réfutent l'intégralité du contenu du rapport sur le manque de dialogue et le retour des travailleurs à leurs postes, donnant comme exemple le PV signé en date du 23 août 2012 après les 11 jours de grève qui comporte certains accords convenus et qu'aucun n'a été respecté, et cela après 21 mois d'attente.Enfin, les rédacteurs du communiqué menacent de recourir à d'autres formes de protestation si les concernés, impliquant même Sonatrach, continuent à "mépriser" les droits et les revendications "justes" des travailleurs.A. BNomAdresse email




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