Les transporteurs
assurant la desserte vers la cité Zouaghi, à partir du centre-ville et plus
précisément de la station de bus de Bardo, située avenue Rahmani Achour,
observent depuis jeudi dernier, un arrêt de travail en réaction à leur
empêchement par la police d'accéder à la dite station.
En effet, dans le but de faire respecter la
décision municipale portant réorganisation de cette station du centre-ville,
dorénavant limitée au stationnement de trois bus au maximum, avec l'évacuation
du reste des véhicules vers la station de Khemisti, les autorités de l'APC ont
réquisitionné la force publique pour interdire l'accès de la station aux bus
desservant la destination «Zouaghi.»
Les transporteurs assurant cette ligne,
devant donc selon la nouvelle organisation être transférés à Khemisti, refusent
toujours de la rejoindre, réclamant leur maintien à Bardo ou à la rigueur,
disent-ils, «leur répartition à travers les autres stations de la ville.» En
conséquence de quoi, ils préfèrent en attendant une nouvelle affectation,
suspendre carrément le travail, et ce, en protestation contre ce qu'ils
qualifient de mesure «injuste et pénalisante» pour leur activité.
Selon eux, leur affectation à la station
Khemisti ne les arrange aucunement, «déjà, déclarent-ils, près d'une vingtaine
de bus y desservent la même destination, et si nous les rejoignons avec notre
dizaine de véhicules, cela sera vraiment de la «surcharge» impossible. Aussi
préfèrent-ils être répartis sur les autres stations, et pourquoi pas, «orientés
pour la desserte d'autres lignes.» Et certains d'entre eux de citer, à ce
propos, celle de la nouvelle ville Ali Mendjeli à partir de la station de Bab
El Kantara. «Seule solution pour nous éviter la faillite qui nous guette»,
affirment-ils.
Questionné sur le sujet, le président de
l'association des transporteurs privés, Lahmar Lyiès, fait savoir que les
conducteurs de bus desservant la ligne de Zouaghi, dans leur majorité refusent
toujours leur affectation à la station Khémisti, endroit jugé inapproprié pour
leur activité. Ils demandent à exercer toujours à partir de la station de
Rahmani Achour ou à partir d'autres, «à l'exception toutefois de la station de
Khémisti». En tout état de cause, dira t-il, le dossier est au niveau des
services de la wilaya et il est question de leur désigner une nouvelle
affectation la station d'El Fedj, à Djenane Ezzitoune, à laquelle ils avaient
été transférés en premier et juste après la fermeture de la station du stade
Benabdelmalek. Fermeture, qui est devenue nécessaire pour cause de l'entame des
travaux de démolition des gradins du stade et de la réalisation du projet du
tramway de la ville.
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Posté Le : 22/02/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : A El Abci
Source : www.lequotidien-oran.com