Entendre, à nouveau, parler de privatisation, au moment où l'on juge ceux qui ont dilapidé le secteur public et partagé son butin entre copains, ne nous rassure pas ! Parce que l'on ne nous dit pas qui va en bénéficier et pourquoi. À ce titre, la privatisation la moins sujette à mauvaise interprétation, la mieux acceptée et la plus démocratique reste celle qui passe par la Bourse. Que les banques à privatiser entrent en Bourse et mettent une partie de leurs capitaux à vendre via cette institution. Et ceux qui veulent des banques à eux tout seuls n'ont qu'à en créer de nouvelles.Sinon, le risque est grand de voir l'argent volé au secteur public revenir à un niveau plus stratégique encore : celui des banques nationales. Le risque est réel car certains proposent carrément des arrangements douteux avec les bandits !
M. F.
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Posté Le : 27/09/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Maâmar Farah
Source : www.lesoirdalgerie.com