Algérie

Protection des sites historiques à Djelfa



La famille révolutionnaire s?insurge La situation du monument historique de Hassi Bahbah, rapportée déjà dans une ancienne édition, continue de nourrir à ce jour la contestation. Après moult appels lancés en 2006 aux instances dirigeantes du pays par des organisations appartenant à la famille révolutionnaire en vue de récupérer ce patrimoine national acquis par un tiers auprès des domaines, le statu quo prévaut toujours. Le monument en question implanté sur une assiette de 3 ha environ, lit-on dans le communiqué de la famille révolutionnaire qui n?en démord pas, dont une copie nous a été remise hier, fut, lors de la période d?occupation, un centre de concentration placé sous la coupe de la 38e section des parachutistes qui s?y essayaient à tous les modes de torture sur les détenus. Pourtant, nous avait-on dit, la ministre de la Culture avait réagi énergiquement après notre article en exigeant un compte rendu sur la question. Pour sa part, le ministre des Finances avait ordonné juste avant, par courrier n°2425, l?ouverture d?une enquête sur les tenants et aboutissants de cette affaire vieille déjà de quelques années. Ce monument chargé d?une histoire jalonnée d?événements dramatiques et qui appartenait avant le déclenchement de la Révolution à un colon, un certain Brichi, avait été reversé aux domaines de l?Etat et pris en exploitation précisément par l?ex-parti unique et, tour à tour, par ses organisations de masse. Vers les années 1990, il a été récupéré en jouissance par une coopérative agricole sous tutelle du ministère de l?Agriculture au motif qu?il s?agit d?un bien ayant appartenu à ce secteur avant 1954. La suite est connue, puisqu?il passe de nouveau à la propriété privée dans le sillage du passage à l?autonomie de cette ancienne coopérative. En tout état de cause, il y a lieu de savoir que les textes régissant tous les édifices ayant une relation historique avec la révolution algérienne se recoupent dans le caractère patrimonial accordé aux sites historiques et, par conséquent, sont inaliénables et sous la protection de l?Etat.


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