Protection de environnement à Bouira : La caravane verte

Véritablement, sa mise en train a débuté le 16 février dernier pour un long circuit qui la mène à travers les communes de la wilaya de Bouira et verra son retour à l’embarcadère, le 21 mars prochain.

Il est même dit que l’opération s’étalera dans la durée, après le périple effectué par la caravane verte. D’autres associations à caractère environnemental prendront le relais. Il s’agit en fait d’une expédition d’envergure de plantation d’arbres. Les services des forêts et de l’agriculture sont d’un grand apport dans cette louable initiative déclenchée par l’association écologique Kaoukabouna de Bouira. Depuis le lancement de l’opération, des centaines d’arbres ont été plantés dans la région sud de Bouira, celle-ci vise à faire aimer la nature et l’environnement pour le citoyen et le faire participer à la création d’espaces verts. Si la tâche semble réussir, cela est dû en grand partie au concours des opérateurs économiques, particulièrement les établissements classés auxquels il a été fait appel pour une participation massive à l’achat des plants, des outillages, brochures, prospectus. Dans le but aussi, de sensibiliser la société sur la question écologique et environnementale. Car, tout programme relatif à la protection de l’environnement incite la participation des citoyens, pour pouvoir concrétiser les objectifs cités. D’autre part, le club vert de la ville de Haïzer, située au nord-est de Bouira, entame également une besogne à saluer et qui consiste au nettoyage des espaces extra-urbains et à la plantation d’arbres. Ces opérations ne datent pas d’hier, parce que conçues et projetées dans la durée. Le but était de renforcer le lien entre le citoyen et l’environnement dans lequel il évolue pour le préserver et l’améliorer. Il y aussi le grand objectif à atteindre à long terme, celui d’augmenter la superficie du couvert végétal pour être dans les normes de l’équilibre écologique estimé à 40%. A notre grande déception, nous sommes loin et même très loin du compte. Il n’y a qu’à voir la faiblesse des superficies en espaces verts pour s’apercevoir du grand retard accumulé dans ce domaine.